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LBSKC-CRIAEAU R3 : ONU 8 Juin 1994 . Conseil de Sécurité des Nations Unies.

La République Tcheque prend la parole pour rappeler au monde ses responsabilités🙏🏽

Plan du billet -essai :

            " Rwanda-France-Ecocide: depuis 1994, une ère de négations...? "

Introduction : Devant l'écocide, savants ou militants ? Artistes-Chercheurs en Théâtre.

I - 1994-2020 : Négation des Docteurs et sociétés négationnistes

II- VIOL et viols psychologiques, viols en temps de génocide, incestes / Me Too

III - Idéologie ethniste : négation, viol et idélogie ethnico-raciale de substitution...

Conclusion : Noeud Gordien-Réflexion inachevée ....et corrections collégiales

Introduction : Devant l'écocide, savants ou militants ? Artistes-Chercheurs en Théâtre.

Ce billet pour " Notes de recherches et points limites appareil critique pour dégordianisations-Reconstructions "en ce qui concerne donc la situation en 2020, et tel que le billet d'hier " " a introduit en notre position d'Artistes-Chercheurs à : 

- une analyse-constat de sociétés qui nient tous les Docteurs : en Sciences, Droit International, Médecine, Sciences sociales, Sciences des langages, Psychanalyse, Histoire, etc ....en un capitalisme écocidaire et génocidaire, désormais malade de ces négations.

- un rappel en ce qui concerne le Théâtre , de sa place au sein des disciplines scienctifiques et doctorales, de l'université à la Recherche Internationale, quand donc les actualisations en la matière, théoriques et pratiques, praxis, donnent à observer un champ de recherches aussi prégnantes que relatives donc tant à l'écologie, écologie de l'esprit, écologie des corps, écologie des archives et témoignages. Un Théâtre du Soin , en l'effondrement, et bien que marginalisé, s'est exilé dans les champs, pour défendre autant la nature que les savoirs, les corps que les témoignages, l'histoire que ses Représentations au 21ème siècle : sa topique doctorale s'étend encore des trainings aux réflexions philosophiques et INTERDISCIPLINARITE où, de sa force critique à encore ses réelles possibilités de soins et de répérations, physiques, sociales et sociétales, le Théâtre contre une société de spectacle TV-séries négationniste et malade, ouvre donc aux Champs de Reconstructions des savoirs, en le passage en la Matrice de Khun, des anciens paradigmes ( capitalisme génocidaire et écocidaire, complexe thermo-nucléaire et pétrolier, extratavisme et multinationales écocidaires, absence d'éthique, refus des droits humains, sociaux , services publics ,négation des savoirs, surconsommation suicidaire...) aux nouveaux paradigmes pour une transition écologique et sociale à même d'assurer tant la survie de la planète que celle des humains, animaux, plantes et nature : éco-système Terre.

I - 1994-2020 : Négation des Docteurs et sociétés négationnistes

Or donc, comprendre en ces sociétés négationnistes de tous les docteurs, et par conséquents sociétés malades donc , que la problématique d'aujourd'hui connaît une de ces origines dans l'histoire du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994 , invite à recontextualiser l'époque d'alors pour comprendre celle d'aujourd'hui : 

A l'époque

- sont déjà connues les thèses écologistes de l'effondrement ( depuis 1970 ) mais elles sont grossièrement niées, dans les 30 glorieuses et choc pétrolier d'après la Shoah, dans la guerre froide qui coupe le monde en 2 blocs ennemis, avec risque de guerre nucléaire déjà ...

- l'effondrement du bloc soviétique facilite la croyance en un capitalisme vainqueur de tout, et occasionne le retour des idéologies post-coloniales, à nouveau colonialistes pour tant récupérer les pays ex-soviétiques qu'encore relativiser en post-moderne, toutes références au socialisme et droits sociaux et propager un ultra-libéralisme tel un nouveau catéchisme final.

- de la première intifada à la guerre en Yougoslavie, ( et malgré un début d'esquisse des enseignements à l'histoire de la Shoah ) , le génocide au Rwanda achève de rappeler la communauté internationale à ses promesses de 1948 ONU : mais la France très gravement impliquée dans le génocide au Rwanda, participe dès lors au traumatisme mondial devant l'horreur de crimes contre l'Humanité exposée dans toutes les TV : alors qu'un sursaut juridique va mettre en place la CPI avec le TPIR et TPIY, un vice de forme induit par la France empêche la Justice Internationale d'enquêter sur les années 1990 -1994 pour prendre seulement en compte " l'année du génocide "( Raphaëlle Maison - voir article tout en bas du billet ou cliquez sur :  https://www.unilim.fr/iirco/2017/05/05/notes-de-lecture-raphaelle-maison-pouvoir-genocide-loeuvre-tribunal-penal-rwanda/ :

C'est le début d'une ère de négation qui jusqu'aujourd'hui, a vu la France sombrer dans la production de faux en Justice ( affaire bruyguière ) et en propagandes révsionnistes ( péan et consorts ) pour éviter les mises en Justice, quand la Communauté INternationale s'est pliée au silence d'alors, prise entre le Conseil de Sécurité et un traumatisme quant à n'avoir pas su gérer non plus ce que tout le monde savait déjà d'un risque de génocide au Rwanda dès 1990 .

Dans cette culpabilité mondiale, ce déni de la Praxis du Droit INternational ......pourri encore de l'idéologie ultra-libérale dérégulatrice à tout va.......occasionna tant des laisser -faire que des malversations, négations structurelles , négations conséquentes et négations avérées qui, de l'Ethique à la Praxis , ont vu alors contaminé nombre de disciplines soumises alors aux lobbys des multinationales d'un capitalisme financier, complice avec ses banques , tant des traffics d'armes en cas de génocide ( Yougoslavie, Rwan,da, Darfour , Yezedis ...) que de destruction de la nature ( forêts, océans, pollutions, etc ...) 

Ainsi, comprendre que la topique de l'idéologie négationniste , suite à la négation française de son implication, a perpétré des faurrissons après le Rwanda comme feu péan et aujourd'hui onana-rever, est encore comprendre comment toute une classe politique, l'armée, les médias ont aussi emboité le pas, jusque donc les rapports internationaux de la France avec tous les autres pays, pour favoriser cette idéologie négationniste, entièrement pathologique en soi d'ailleurs.

Comprendre donc ce qu'entre 1994 et 2020 a déferlé de cette idélogie négationniste, c'est , très simplement, savoir ce que des fakes news à weinstein, tout le monde a rencontré dans le passage aux nouvelles technologies : si nombres de sociétés par le passé, ont été négationnistes, c'est toujours au regard soit des avancées scientifiques ( contre les restes de croyances religieuses ) soit dans le déni de crimes commis pour éviter la punition ( les allemands en Arménie ayant encadré l'armée turque alors génocidaire dès 1915 ...) .

Pourtant, la Recherche internationale, les survivants rwandais, n'ont eu de cesse d'étayer de témoignages, preuves, documents, enquêtes, et analyses reconstructions, par les archives encore, la démonstration tant de cette implication criminelle française que donc la nécessité de la juger..... quand cette même recherche et survivants ont vu de leurs propres yeux, s'effondrer une société comme la France dans un tabou et déni pathologique factuel : qu'aujourd'hui en 2020, la France ait chu jusque nier ses services publics, droits sociaux, hopitaux, santé, éducation, université, recherche, énergie, transports, maternité, enfants, opposition état de droits, de violences policières en 49-3, de négations en négations, relève tant d'une pathologie de ce qui reste effectivement de l'idéologie négationniste depuis 1994, pour croire ainsi à l'impunité des français, politiques et militaires incriminés ( et de leurs complices ...) .

L'article " Les Faits sont têtus " rend compte à sa manière d'Historien de cette factualité : 

LBSKC-CRIAEAU : Points limites et dégordianisations à partir du dossier Rwanda " france complice de génocide " et des sociétés négationnistes, pathologiquement atteintes de croire pouvoir nier Témoignages et Docteurs en médecine, droit, écologie, philosophie, sciences sociales, sciences des langages, psychanalyse, droit international, histoire, etc ....

Notes de recherches pour " Groupe Esther 21 : les Lumières du Rwanda- Criaeau.org " / LBS /

 

Les faits sont têtus : 20 ans ( 25 ans...) de déni sur le rôle de la France dans l'histoire du génocide perpétr"é contre les Tutsi au Rwanda.a

" Le travail pour faire éclore la vérité sur le rôle de la France au Rwanda est une tâche aux allures proprement sisyphéenne, comme le laisse penser la répétition depuis vingt ans d’écrits dénonciateurs dont l’impact limité pourrait sembler décourageant. Mais les obstacles rencontrés sont à la hauteur du statut de l’événement, d’une exceptionnelle gravité et qui continue à innerver les organes vitaux de la République : certaines de ses élites politiques, son armée, son image et son rôle de puissance internationale. Le génocide de 1994 appartient donc à une séquence historique qui, en France, n’est toujours pas close. Pour combien de temps encore ? Il a fallu une cinquantaine d’années pour que Jacques Chirac évoque solennellement le rôle de la France dans la déportation des juifs, environ autant pour que François Hollande fasse de même avec la « sanglante répression » du 17 octobre 1961. Combien de commémorations du génocide de 1994 les autorités de la France passeront-elles dans le déni ? Nul ne le sait. Ce qui est certain, en revanche, c’est que le jour de la reconnaissance officielle adviendra. Pour le hâter, il est plus que jamais nécessaire d’intensifier la dénonciation publique argumentée et d’amplifier les pressions sur les autorités. Afin que ce crime ne repose plus collectivement sur la nation mais bien sur ceux de ses représentants qui ont violé les principes fondateurs de nos institutions et dont les survivants devront être traduits en justice. Afin que l’on ne puisse plus dire au présent : « Le Rwanda est l’accomplissement de notre démission collective91 ».

Or la blessure narcissique française est profonde depuis le Rwanda ( Daniel Le Scornet ) et ouvre à cette schizophrénie ( Dorridant et Graner ) entre impunité et reconnaissance, mensonges révisionnistes et factualités, témoignages, enquêtes et mises en instructions au TGI de Saint Denis, pôle crimes contre l'Humanité et génocide, par Survie, CPCR, FIDH, LDH, Licra aussi....

En témoigne encore l'actualité de ce 10 mars 2020 quand le Président de la République a reconnu la date du 7 avril comme une date de commémoration officielle de l'histoire du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994, puis ouvert une commission Rwanda ( criticable certes ) et que donc, au même moment, le Sénat français ouvre ses portes aux pires négationnistes et révisionnistes de ce génocide, dénoncés par tous les Histoiriens et Recherche INternationale et déjà mis en instruction au titre tant de la Loi Gayssot que des Lois dites Gisagara.

De cette blessure narcissique ( comment la France de De Gaulle et Guingouin, victorieuse des nazis , a pu participer à un GENOCIDE 50 ans plus tard au Rwanda ? ? ? ) à cette schizophrénie, l'idéologie révisionniste est aussi la cause d'une régression intellectuelle, d'une désocialisation, et de comportements systématiquement ausi frauduleux que générant une corruption sociétale : là, l'affaire bruyguière de productions de Faux en Justice est un cas d'école, entièrement démonté par les Juges Poux et Trévidic en 2012, quand pourtant et alors, ne reste que des accusations en miroir et l'éternel bouc émissaire pseudo-salvateur : puisque donc, en lieu et place d'un débat sur les Réparations au sein de la République française complice de génocide , des ces instances vitales, en Droit, Justice, Education, ont été propagés mensonges et faux, c'est encore l'inanité des accusations contre Paul Kagamé qui ont abaissé tous les débats au campisme accusateur en miroir, niant archives, témoignages, recherche française et internationale : pour l'impunité encore, il ne fallait pas que , de l'Education à la Justice, professeurs chercheurs et avocats juges soient informés et actent, et l'ultime grotesque est toujours la fermeture des archives françaises...quand pourtant nombre de documents déclassifiés dans les topiques de recherches et enquêtes publiées , suffisent pour comprendre et PROUVER combien cette complicté française dans le génocide doit faire l'objet d'un débat premier, national , prioritaire.....

II- VIOL et viols psychologiques, viols en temps de génocide, incestes / Me Too

Or donc, l'actualité serait autre, entre Ecologie et Me too au mieux, entre " foot-race et religions en guerres " dans les pires inconsciences laissant les migrants et la Terre en destruction en 2020.....

Dans les victoires contre cette idéologie négationniste , maladive, aujourd'hui l'ADP ne sera pas privatisé et le violeur Weinstein est en prison à perpétuité : 

LBSKC-CRIAEAU : en commentaire question de cette tribune de femmes juristes : " Juste pour réflexion ( hors-sujet ? ) , ce lien à un article de Charlie Hebdo en début d'année, qui relie le mouvement Me Too et les témoignages de femmes rwandaises violées par des soldats français durant le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda ....

De la présemptipon d'innocence " de la complicté de la France avec les ex-génocidaires ", à la présomption d'innocence des violeurs ( en ce cas des militaires français) , j'aurais aimé savoir - si ce n'est votre position - mais à tout le moins, les référents juridiques que vous estimez nécessaires à ce lien entre Me Too, présomption d'innocence et viols de femmes rwandaises par des militaires français.

Merci d'avance.

 

Les Témoignages de viols de femmes rwandaises par des soldats français entre 1990 et 1994, ont été déposée en Justice en France vers 2005, sans être encore traités en 2020......

Le tabou négationniste est cependant rattrappé par le mouvement Me Too.

Or cette idéologie négationniste , intrinsèque, consubstancielle au crime contre l'Humanité et génocide ( les tueurs dissimulent leurs crimes comme les nazis les actions 1005 ou au Rwanda l'idéologie ethnique...importée par les religieux heideggeristes - voire notes sur Emmanuel Faye, Jean -Luc Galabert en bas du billet ) , a aussi été l'objet en France de cette guerre secrète ( lire Périès ) qui VIOLA littéralement les principes de la République française en informant ni la population de cette guerre, ni le parlement, ni l'assemblée, en organisant des conseils restreints et en concentrant dans les mains de mitterand et du clan françafric, tous les pouvoirs de commandement militaire : ce VIOL PREMIER de la République , et de la Population, des organes vitaux de la France 50 ans après la Shoah, est un VIOL psychologique dont il est possible de penser les conséquences terribles, conscientes et inconscientes, tant dans ce déni de praxis du Droit INternational et par conséquent de tous les Droits, qu'aussi en ce que fut encore une intimation sourde à donc VIOLER, tel alors le mode légitimé aux plus haut degré des instances françaises.

Les politiques de managements des multinationales, ancrées entre les nazis et 1994, n'ont cessé dans les années 2000 de se propager jusque au procès de France-Télécom qui usait jusque la corde de viols psychologiques pour détruire, syndicalistes et droits sociaux, qualité de travail, et croire en une efficacité absolue jusque malgré la perte et le suicide des employés. 

Me Too donc a aussi permis de lever le voile sur ce que déjà en la religion catholique, nombre d'affaires de milliers de prêtres et collèges pédophiles n'ont cesser de passer en Justice , tels des hommes malades, violeurs et pédophiles par milliers malgré leurs voeux de morale et d'éducation.

Du cinéma à toutes les professions,   En Ethique de la Sexualité au 21ème siècle, on sait combien les victimes de viols, d'incestes, de crimes pédophiliques par les religieux, de viols par des militaires, et ou d'agressions de femmes et filles par des hommes malades sont légions, trop nombreuses, meurtrières et donc ENTIEREMENT INNACCEPTABLES : il fallait faire un exemple et tapper TRES FORT : c'est fait ! le Mouvement " Me Too ", dans un contexte social et philosophique souvent délétère, en une combattivité sans failles, a eu le mérite entier de faire advenir des Témoignages de femmes et de filles, révélant à tous les niveaux sociétaux et dans toutes les professions, de la religion aux sport, combien une Ethique de la Sexualité est devenue nécessaire : aussi, voici les premières condamnations exemplaires ( qui équivaut à une perpétuité : c'est juste . ) quand donc les Educations doivent assumer ces transformations. En notre topique, depuis tant les sexualités criminelles " gestaporno-kangura" que les déviances en tippages ( chantages nationalistes, religieux et familiaux) nous combattons encore avec LGBTQ toutes les homophobies et aggressions de lesbiennes, trans en DEFENSE des FEMMES et FILLES : encore pour les EGALITES salariales et , comme au Rwanda, pour une place digne et juste jusque en Politique pour les femmes majoritaires au Sénat et Gouvernement !

Cette légitimation du VIOL , viol employé comme une arme et une rétribution du soldat assassin,  en temps de génocide, psychologique et physique , est encore le symptome d'un effondrement moral, intellectuel , psychique : le violeur est celui ( ou celle ) qui, dépassé par son impuissance et ou croyant en sa sur-puissance, déni et nie entièrement l'Autre, son Corps et ses Droits, la société et ses Lois.

Figure corrélative du génocide, le viol est en cas d'inceste, ce même crime commis par des parents sur leurs propres enfants, dans le mépris pathologique de la famille et de l'enfant : Soraya Freire a ainsi osé employer, consciemment et scientifiquement, ( https://books.google.fr/books?id=rOHKxQEACAAJ&dq=soraya+freire&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwio48Wy1JToAhUSVhoKHRvnBcQQ6AEIKTAA ), cette comparaison, entre le viol en temps de génocide, et l'inceste en tant que génocide au sein de la famille : puisque le génocide se définit comme la tentative, volonté expresse de nuire en tout et ou en partie à un groupe dit " ethnique, racial , national ou religieux " , quand l'enfant au sein de la famille , représente le groupe des Enfants passés et à venir, et symbolise comme la Mère et l'Enfant en temps de génocide, les victimes à exterminer pour que le groupe ne puisse pas se reproduire et continuer à vivre.

Article Marie Odile Godard : http://seyam.over-blog.com/2019/10/lbs-criaeau-viol-feminicide-genocide-destruction-de-l-origine-de-la-vie-et-de-la-pensee/viol-de-la-population-francaise-et-ideologie

Or donc...entre la place du Théâtre du Soin, l'Histoire devant l'écocide , les sociétés négationnistes, les pathologies de dénis des Docteurs et Sciences, Droits et Lois, on observera combien " Néanderthal depuis l'histoire de la Shoah ", dans le cas de récidive de génocide au Rwanda où la France fut impliquée, apparaît toujours extrêmement traumatisé, malade, impussant, bien que sachant, et devant REPARER : le poids des négations, la panique devant la destruction et la mort, n'aident en rien les Soins et Reconstructions, quand nous aurions bien besoin de calme, de silence, d'études, de soins, de repos, de pensées, pour forger ces Réparations, pour Survivre donc.

Or mais, l'expérience du Groupe Esther 21, en Creuse, n' pas été d'attendre que cela arrive, mais bien donc de s'essayer , humblement, mais practologiquement, concrètement à ce qu'il semble possible d'expérimenter. Sans volonté de puissance, sans catéchisme, mais aussi sans résignation, cette expérience ose aborder donc les niveaux doctoraux du Théâtre, gérant ses traumatismes et ignorances, comme aussi ses savoirs et praxis. 

III - Idéologie ethniste : négation, viol et idélogie ethnico-raciale de substitution...

L'idéologie ethnique est , historiquement, un succédané de l'idéologie raciste au 19ème siècle qui, entre les races dites " pures " et les populations différentes au sein des soit disant " races ", a cru " nuancer " et ou "pseudo-scientifiquement étayer l'idéologie raciste ", la légitimer par de pseudo-preuves donc, ces soit disant " ethnies " au sein des " races " : le concept à l'époque a défini l'ethnie comme un groupe ayant une même terre, une même langue et une même religion : d'où l'absurdité des colons religieux au Rwanda d'avoir voulu séparer les dits tutsi et dits hutu qui avaient déjà et depuis longtemps, la même terre, même langue et même religion : Marcel Kabanda dans " Rwanda : racisme et génocide " ,  l'a démontré en ce qui concerne l'idéologie hamitique, un faux en science proné longtemps par les religieux qui voyaient en les Tutsi, les juifs de la tribu perdue, remontée par le Nil en Afrique centrale, au Rwanda, ainsi Juifs d'Afrique, royaux, grand, élancés, supérieurs ( les Inquisiteurs des Monarchies religieuses ? ) ! quand les Hutus auraient du être les petits nègres, sales, aux nez épatés, rustres et simples ( les Arlequino en Théâtre ? ) ...

Toujours est-il que l'on retrouve ce mythe évidemement chez les nazis qui, par hitler, schmidt et surtout heidegger, n'ont cessé de croire en les races, et l'ethnisme : Emmanuel Faye le démontre magistralement dans " Introduction du nazisme dans la Philosophie " et jusque " Harendt-Heidegger ou l'extermination de la pensée "  , quand Jean-Luc Galabert dans " Les enfants d'Imana: histoire sociale et culturelle du Rwanda ancien " démonte les thèses ethnicistes et le concept d'ethnie, démontré depuis la découverte du GENOME HUMAIN comme évidemment entièrement faux . ( Même si on retrouve aujourd'hui des fous qui, au nom du génôme font croire aux gens à des pourcentages d'ethnisme dans leur sang et corps au regard de leur passé, les traitant par exemple à 80 pour cent de caucasien, 10 pour cent de belge, 5 pour cent de noir et 5 pour cent de bolivien ...une vrai escroquerie par hypnose encore ! !  ! ) .

Toujours est-il que , bien, qu'interdit en France, ce concept d'ethnie se retrouve banalisé aux USA et ou ailleurs, telle une euphémisation toujours active du racisme, et donnant lieu à ces abberrations scientifiques que sont l'inter-sectionalité ( acceptant la définition ethnique ) , l'assimilation de la nationalité à une ethnie, le discours médiatique qui banalise souvent cette notion d'ethnie pour soutendre cette euphémisation, en la soumission à l'idéologie heideggeriste , démontrée elle aussi comme nulle et non avenue, à classer non en Philosophie mais bien en " livres nazis ".

Conclusion : Noeud Gordien-Réflexion inachevée ....et corrections collégiales

Ce noeud gordien, déconstruisant l'ethnisme, est connu scientifiquement et accepté quand pourtant ces sociétés négationnsites perpétuent ce FAUX, incitant aux instincts les plus vils et pour aussi soumettre par ignorance des populations ainsi dominées et exploitées dans les réthoriques xénophobes.

Là, les éducations à l'Histoire de la Shoah, si elles ont eu le mérite de se déployer et d'essaimer à travers le monde ( Task Force Internationale 1997 ) n'ont pas vraiment réussi à éradiquer l'ethnisme et l'antisémitisme, quand encore, même au sein de la communauté juive, à l'extrême droite religieuse , et heideggeriste, on retrouve malheureusement , tel un traumatisme et syndrôme de stochkolm, cette idéologie ethnico-racialiste, de manière entièrement pathologique.

Aussi , en ce Théâtre du Soin, de sa doctorale interdisciplinarité à la collégialité des docteurs en sciences et disciplines variées, du Droit à l'Histoire, de la Psychanalyse aux Sciences des Langages, etc ....dégordianiser ces sociétés négationnsites et malades devant l'écocide, sociétés traumatisées et violées encore, n'est pas une mince affaire ...quand pourtant tout nous est donné, de savoirs et réparations doctorales pour effectivement défaire les négationnistes et parfaire les éducations et transmissions.

Aussi , contre la panique et le manque de collégialité, la proposition de prendre ce Temps de Réflexion et d'Etudes, de Collégialité Scientifique, pour réparer les organes vitaux de ces sociétés malades de négations, s'écrit en le projet Criaeau avec les survivants et artistes, pour les chercheuses chercheurs et étudiantes étudiants qui auront compris que, contre la négation de l'écocide, les topiques de recherches depuis 1994 et l'implication de la France au Rwanda, soulèvent un NOEUD GORDIEN , " international ", qu'il nous échoît de défaire, couper et dégordianiser, pour refonder et reconstruire une MATRICE DE REPARATION.

Humblement , en tant qu'artiste-chercheur, j'ose très librement, à l'étude,  et pour corrections collégiales, en esquisser les grandes lignes : puissent les collègues et scientifiques, artistes et survivantes, étudiantes encore en parfaire les erreurs, imperfections, manques et autres défauts.....

Philosophes en Afrique contre l'histoire et l'ethnologie coloniales

http://www.politique-africaine.com/numeros/pdf/077005.pdf

Peut-on parler d’une «philosophie africaine»? Pendant longtemps, le débat philosophique en Afrique a été polarisé autour de la question de l’existence ou de la non-existence d’une «philosophie africaine»: existe-t-il une philosophie africaine? Si oui, est-elle systématique?

Question superflue et métaphysique ont dit les uns, question idéologique et identitaire ont clamé les autres. Le débat portait également sur son statut théorique par rapport aux autres formes de pensées, particulièrement à la pensée ethnologique. " 

(...)

La relecture faite ici par Souleymane Bachir Diagne des écrits de Tempels et de Kagamé (dont les travaux s’inscrivent aussi dans le courant dit de l’ethnophilosophie) renoue avec le débat sur la «philosophie-linguistique», c’est-à-dire sur l’importance du langage dans la détermination des catégories logiques. L’exercice n’est pas seulement rétrospectif. À l’heure où certains se posent des questions sur le caractère «exogène» de différents concepts centraux de la modernité politique et sur la nécessité de les traduire en langues vernaculaires pour faciliter l’apprivoisement de la démocratie importée 8 , il éclaire les rapports complexes entre les structures du langage et les évolutions des imaginaires politiques. Les critiques les plus vives de ce courant seront faites par Paulin Hountondji, Marcien Towa 9 et Fabien Eboussi Boulaga 10. Si, comme le reconnaît P. Hountondji, La Philosophie bantoue a ouvert la voie à toutes les analyses ultérieures dans la reconstruction «d’une vision du monde spécifique, supposée commune à tous les Africains, soustraite à l’histoire et au changement et, par surcroît, philosophique», elle présente en revanche deux inconvénients majeurs: d’une part, de par sa destinée première, elle ne s’adresse pas aux Africains, mais aux Européens, notamment aux coloniaux et aux missionnaires. «Le Noir continue, de ce fait, d’être tout le contraire d’un interlocuteur: il est ce dont on parle, un visage sans voix qu’on tente de déchiffrer, entre soi, objet à définir et non sujet d’un discours possible 11.» L’autre inconvénient réside dans la prétention de Tempels à définir une philosophie collective des Africains à caractère ethnologique, qualifiée par Hountondji d’«ethnophilosophie». «Il fallait dans l’ethnophilosophie, dira ce dernier, débusquer la stratégie d’auto-dissimulation, d’auto-biffage par laquelle l’ethnophilosophie prétendait n’être rien ou s’abritait habilement derrière le système de pensée, réel ou imaginaire, qu’elle entendait reconstituer 12…» En se débarrassant du «concept vulgaire» de la philosophie hérité de l’ethnologie, P. Hountondji montrait par là que la philosophie africaine doit s’appréhender de façon rigoureuse comme une réflexion méthodique «ayant les mêmes visées universelles que celles auxquelles prétend n’importe quelle philosophie dans le monde 13».

(...)

Il est vrai que le contexte d’éclosion de la réflexion philosophique africaine a été marqué par l’urgence des situations et des problèmes 23. La faiblesse institutionnelle et financière, le manque d’autonomie des chercheurs à l’égard des pouvoirs, ajoutés aux contraintes de l’environnement politique international, ont influencé la production philosophique. Celle-ci a été parfois confondue avec les sciences sociales, elles-mêmes réduites à une idéologie de combat, comme le souligne ici J. Copans 24. En voulant fonder un droit de regard anticolonial et indépendant sur les cultures noires, les sciences sociales africaines n’ont pas disposé d’un champ philosophique critique susceptible de fournir des arguments et de permettre le recul nécessaire à une distanciation épistémologique. De son côté, la philosophie africaine n’a pas pu tenir sa place par rapport aux sciences sociales tant à cause de ses compromissions «authentiques et nègres» que de son mimétisme avec les références occidentales.

Histoire de la Philosophie en Afrique contre l'ethno-philosophie

On peut définir l'ethnophilosophie, de recherches qui reposent en tout, ou en partie sur l'hypothèse d'une vision du monde d'une philosophie collective. Elle se base sur les récits de certains ethnologues et cherche à trouver dans ceci un caractère philosophique qu'ils pourront nommer philosophie africaine4.

La problématique de l'ethnophilosophie africaine a vu le jour avec la publication en janvier 1945 de La Philosophie bantoue par Placide Frans Tempels (1906-1977)5. Cet ouvrage retentissant correspondait à son époque, à une réhabilitation des valeurs nègres fort ambigüe. Tempels n’était pas un philosophe. Et il n'était pas africain. C'était un moine franciscain belge et missionnaire au Congo. Pour Séverine Kodjo-Grandvaux, spécialiste de philosophie africaine, l'ouvrage a été bien reçu par Léopold Sédar Senghor. En revanche, il a été critiqué par Aimé Césaire dans son Discours sur le colonialisme, et Séverine Kodjo-Grandvaux pense que « le propos de Tempels reste un propos colonial (il s’agit de comprendre les Africains pour mieux asseoir la colonisation et l’évangélisation) »6.

Les idées de Tempels représentaient un progrès en substituant à la notion de « nègre sans culture » définie par Hegel dans ses Leçons sur la philosophie de l'histoire[réf. non conforme], la notion de « culture nègre ». Mais tandis que chez Hegel, l'inertie des peuples noirs est irrémédiable parce qu'ils n'ont pas de culture, pour Tempels, cette inertie est culturelle. Selon Tempels, le dépassement de cette inertie est clair : « La civilisation bantoue sera chrétienne ou ne sera pas ». À la suite de Tempels, le philosophe rwandais Alexis Kagame (1912-1981), a publié dans la même perspective d'évangélisation La Philosophie bantu-rwandaise de l’Être (1956) et La Philosophie bantu comparée.

On différencie deux formes de philosophies : la philosophie africaine proprement dite, est l'ensemble de textes et de discours explicites, et la littérature d'intention philosophique et la « philosophie » au sens impropre, souligné ici par les guillemets, représente la vision du monde collective et hypothétique d'un peuple donné.

Marcien Towa, philosophe camerounais né vers 1935 a critiqué les thèses de Léopold Sédar Senghor sur la négritude qu'il assimile au néocolonialisme. Dans l'Essai sur la problématique philosophique dans l'Afrique actuelle, (1971), il dénonce l'ethno-philosophie qui assimile la philosophie à n'importe quelle vision du monde. Mais dans « L'idée d'une philosophie africaine » (1979), après avoir critiqué la pensée mythique, domaine de l'opinion reçue, il tente en s'appuyant sur les exemples empruntés à l'Égypte et aux contes de l'Afrique subsaharienne, de montrer qu'il y a une véritable tradition philosophique africaine.

Rwanda - Génocide et reconstructions : UBUMUNTU

1 / Dans la reconstruction rwandaise après le génocide, tout d'abord, l'émanation des Témoignages de survivants, en se référant tant au Droit International qu'à l'histoire de la Shoah et témoignages de juifs survivants, vont transformer une approche philosophique sur les bases d'une Science, Laicité et UNiversalité , littéralement exprimée dans certains Témoignages telle Une CITOYENNETE UNIVERSELLE, bien au-delà donc d'une Philosophie de l'être-bantou chez Alexis Kagamé.

2 / Dans les suites de l'effondrement de l'apartheid en Afrique du Sud et de l'éradication du racisme comme de l'etnnisme par le gouvenement rwandais abolissant les cartes ethniques mises en place par les colons belges heideggeristes dès 1933, cette Citoyenneté UNiverselle se consolide d'UBUMUNTU transcrit-traduit comme tel : 

 

Ubumuntu Arts Festival

Created for the Sake of Humanity

Art has manifested itself world over as an efficient form of communicating, expressing opinions, airing issues and sharing values about all aspects of life that affect humanity. We are convinced that art as a forum for communication, expression, reflection, innovation and creativity is a key motor for social change. As Desmond Tutu has said “My humanity is bound together in yours, for we can only be human together.” His profound words have been the inspiration behind the festival slogan: “I am because you are, you are because I am: we are human together”.The word Ubumuntu can be defined as “Being Human”. Our festival aims at creating an avenue where people from different walks of life can come together and speak to each other in the language of Art.

 

Paulin Houtondji : Non à l'ethnophilosophie comme " philosophie africaine ":  

 

. Ni Cartésianisme chez Alexis Kagamé : L'Homme Universel et l'animal, bête mécanique.

. Ni communautarisme, prépondérance du groupe anti-cartésienne : " je pense donc je suis " opposé à " nous sommes , ne sois pas Je " .

UBUMUNTU : " Je suis parce que Tu es, Tu es parce que Je suis : Nous sommes Humains ensemble. "

Aussi cet essai de réflexions descriptions et dégordianisations...

Inachevé....

 

LBS écrit à 1 h du matin à Boussac : 12 mars 2020

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