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Fêtes de Pourim en Creuse 1942....

Fêtes de Pourim en Creuse 1942....

LBS-CRIAEAU : La France depuis l'implication au Rwanda jusque aux récidives de GENOCIDE en Guyane ou au Mexique, ne peut plus ne pas regarder en face son passé comme ses mensonges, à l'heure de l'ECOCIDE où les multinationales sont les premières criminelles contre l'Humanité.

La déresponsabilité des états et leurs criminogénies va à l'encontre de tous nos Droits et Lois internationaux, Savoirs et Ethique constitués depuis ONU 1948 jusqu'aujourd'hui.

Rien ne sert de se boucher les oreilles, de se taire et ou de faire semblant de ne pas voir et pas savoir.....

La topique de récidive pour les négationnistes, depuis l'implication française au Rwanda, est démasquée de partout, jusque en cette hypocrisie générale croyant favoriser l'immonde et l'obscène de l'abomination raciste, ethniste et révisionniste des chroniqueurs et chroniqueuses tv, dont l'indigence et la haine, la malhonnêteté intellectuelle s'étalent jour après jour comme des pathologies graves.

Doit-on alors parler de ploutocratie suicidaire devant l'écocide et les rapports du GIEC, depuis l'histoire de la Shoah et ce qui est encore nié de l'implication française au Rwanda ? 

25 ans d'état négationniste en France auront entravé à tous les niveaux, de la CPI aux violences policières, l'exercice et la praxis du Droit International jusque au Conseil de Sécurité : quant tonnent à présent ces autocraties " ethniques ", xénophobes et ultra-libérales montrant la défécation populiste telle la passion masochiste de télévisions malades et impuissantes à valoriser nos droits, lois, savoirs, possibles de reconstructions et réparations, dans leurs ultimes soumissions religieuses à l'ordre ultra-libéral, désormais aussi fasciste que mort clinique.

LBS- CRIAEAU : " Dettes et Intérêts à propos du Groupov pour notre groupe de recherches théâtrales ".

Voici ici quatre articles référents au Groupov et à sa praxis depuis les années 1980 jusque aux années 2000 qui nous seront utiles pour décanter notre rapport aux recherches théâtrales en 2019 dans le suites de notre " Esther 21 Rwanda " .

 

La topique " Brésil -Colombie ", s'inscrivant encore dans les pas de notre rapport aux Témoignages et Ethique appliquée praxisée, en la prise en compte dans les dommages de l'écocide produit par les multinationales, des autres crimes contre l'Humanité, génocide et ou pratiques génocidaires, connues, quelquefois nommées, mais non encore prise en compte au niveau du Droit International.

Ainsi dans les suites des réparations nécessaires en France quant au Rwanda, le réel de la suite des applications, préventions et mises en représentations de l'Histoire, jusque pour nous en Art et recherches théâtrales, tant il est vrai que notre rapport à la nature à l'ECART en le sauvetage des Terres n'est pas non plus sans faire place aux créations d'artistes brésiliennes, colombiens en ces Terres de Justes des nations de Creuse.

Ainsi contre " l'ethno-scénographie " trimbalant les restes des euphémisations racistes en croyant encore pouvoir se servir du préfixe ethno, nous opposons des recherches anthropologiques basées sur des réflexions philosophiques telles celles d'Emmanuel Faye ayant démissionné de l'académie brésilienne de Philosophie après l'élection de l'heideggeriste dictateur et du président de l'académie de philosophie du Brésil qui le soutena......jusque mourir en arrivant au gouvernement.

La topique des FARC en Colombie, des désobéissances civiles aux trahisons des pouvoirs autocrates ultra-libéraux, ne cesse de réinterroger la question de la violence d'état telle que Lénine la formuler dans " Que faire ? " 

La jeunesse du 21ème siècle se retrouvant partout face aux hordes des néo-nazis trop souvent soutenus par des forces de polices et armées ayant perdu toute Ethique des forces de l'ordre.

Les violences à Honk Kong, en Grèce, au contre sommet du G7, des gilets jaunes aux étudiants, écologistes et étudiantes à travers la planète.... ne cessent de montrer combien la violence d'état perd toute raison, quand donc, dans certains pays comme en Colombie, le retour à la clandestinité et aux formations armées en Résistance, rappelle combien le FPR au Rwanda ne dut sa survie et le sauvetage d'une partie des dits Tutsi, qu'en opposant une lutte farouche aux ex-génocidaires soumis à l'idéologie nazie, heideggeriste, ethniste .

Sans préjuger de matières préalables comme la dramaturgie "Esther 21 : une Histoire d'Amour", nos prochaines recherches pourraient s'orienter de manière libre sur cette interrogation première : 

" Etre devant la mort et ne pas gâcher sa vie ?  ", comprenant ainsi une réflexion libre des performers devant l'écocide et les crimes contre l'Humanité conséquents.

" Faire quelquechose que tu n'as jamais fait ?  ", comprenant ainsi la forme adaptée des " Ateliers Ici et Maintenant " du Groupov, que la méthodologie sur " Esther 21 : Rwanda " a déjà tant esquissée qu'acté en fait, en le processus de création et l'accompagnement des performers... 

Ainsi d'une levée de voile sur les propositions qui seront faites à toutes et tous dès le 21 septembre, dans la consigne FREE FREE FREE, explorée sur " BCAG Hamlet 2040 ".

Où l'usage des Champs des Martinats, en des formes de grandes ballades poétiques, pourrait ouvrir à l'exploration des plasticiens et performers, d'un concret rapport à la nature et à la poésie, non dénué de notre mémoire collective et conscience collective, tant vis à vis du Droit International que de l'actuelle de la situation de notre Terre et des milliards de citoyennes et citoyens qui la peuplent.

Tels des Jardiniers-Jardinières en Ethique appliquée praxisée ? 

Laurent Beaufils-Seyam, écrit à Boussac, le 4 septembre 2019 à 22 heures. 

Balibar précise ensuite un concept déjà utilisé antérieurement : « J’appelle ethnicité fictive la communauté instituée par l’Etat national. […] Le terme de fiction […] ne doit pas être compris au sens d’une pure et simple illusion sans effets historiques [de manière idéaliste], mais au contraire, par analogie avec la persona ficta de la tradition juridique, au sens d’un effet institutionnel, d’une « fabrication » [structurelle]. Aucune nation ne possède naturellement une base ethnique, mais à mesure que les formations sociales se nationalisent, les populations qu’elles incluent, qu’elles se répartissent ou qu’elles dominent sont « ethnicisées », c’est-à-dire représentées dans le passé ou dans l’avenir comme si elles formaient une communauté naturelle […]. L’ethnicité fictive ne se confond pas purement et simplement avec la nation idéale qui fait l’objet du patriotisme, mais elle lui est indispensable car, sans elle, la nation n’apparaitrait précisément que comme une idée ou une abstraction arbitraire : l’appel du patriotisme ne s’adresserait à personne. C’est elle qui permet de voir dans l’Etat l’expression d’une unité préexistante, de le mesurer en permanence à sa « mission historique » au service de la nation […]. En constituant le peuple comme une unité fictivement ethnique, sur le fond d’une représentation […] qui attribue à tout individu une identité ethnique et une seule, et qui répartit ainsi l’humanité tout entière entre différentes ethnicités correspondant potentiellement à autant de nations, l’idéologie nationale fait beaucoup plus que de justifier les stratégies utilisées par l’État pour contrôler les populations » (pp. 130-131) : elle crée une identification obligatoire des individus avec cette nation, et permet ainsi de les envoyer mourir lorsque cette nation est « en danger ». L’ethnicité (fictive) naturalise la « nation », laquelle est en réalité un produit d’une histoire non-nécessaire.

Mais « comment produire l’ethnicité ? […] L’histoire nous montre qu’il y a deux grandes voies concurrentes : la langue et la race. Le plus souvent elles sont associées, car seule leur complémentarité permet de se représenter le « peuple » comme une unité absolument autonome. L’une et l’autre énoncent que le caractère national […] est immanent au peuple. Mais l’une et l’autre projettent une transcendance [fictive] par rapport aux individus actuels, aux rapports politiques. Elles constituent deux façons d’enraciner les populations historiques dans un fait de « nature » […], mais aussi deux façons de donner un sens à leur durée, de dépasser sa contingence » (pp. 131-132). La dominance d’une ethnicité « linguistique » ou d’une ethnicité « raciale » a bien évidemment des conséquences politiques, qu’il étudie plus loin.

La communauté de langue est une histoire « remarquablement récente. Les anciens empires et les sociétés d’Ancien Régime ont encore reposé sur la juxtaposition de populations linguistiquement séparées, sur la superposition de « langues » incompatibles entre elles pour les dominants et les dominés, pour les sphères sacrées et profanes, entre lesquelles devait exister tout un système de traductions » (p. 132) : pas de langue unique, « nationale », donc. Et cette uniformatisation linguistique va donc devoir être produite : « Il y a une étroite corrélation historique entre la formation nationale et le développement de l’école comme institution « populaire » […]. Que l’école soit aussi le lieu d’inculcation – parfois de contestation – d’une idéologie nationaliste est un phénomène dérivé […]. Disons que la scolarisation est la principale institution qui produit l’ethnicité comme communauté linguistique » (p. 133) : c’est notamment vrai en France.

La langue est pourtant équivoque comme marqueur d’une identité « nationale » : « La construction linguistique de l’identité est par définition ouverte. Aucun individu ne « choisit » sa langue maternelle, ne peut en « changer » à volonté. Pourtant, il est toujours possible de s’approprier plusieurs langues, et de se faire autrement le porteur du discours et des transformations de la langue. La communauté linguistique induit une mémoire ethnique terriblement contraignante (R. Barthes alla un jour jusqu’à la dire « fasciste »), mais qui possède pourtant une étrange plasticité : elle naturalise immédiatement l’acquis. Trop vite, en un sens. […] L’immigrant de la « seconde génération » […] habite la langue nationale […] d’une façon aussi spontanée, aussi « héréditaire » […] que le fils d’un de ces « terroirs » qu’on dit bien de chez nous. […] Idéalement, [la langue] « assimile » n’importe qui, elle ne retient personne. Finalement elle affecte chaque individu au plus profond […], mais sa particularité historique n’est liée qu’à des institutions interchangeables. Lorsque les circonstances s’y prêtent, elle peut servir des nations différentes […], ou survivre à la disparition « physique » des populations qui l’ont utilisée (comme le latin, le grec « anciens », l’arabe « littéraire »). Pour être rattachée aux frontières d’un peuple déterminé, elle a donc besoin d’un supplément de particularité, ou d’un principe de fermeture, d’exclusion » (pp. 134-135). Et ce supplément, c’est l’idée de « race », dont le noyau symbolique est précisément « le schème de la généalogie, c’est-à-dire tout simplement l’idée que la filiation des individus transmet d’une génération à l’autre une substance à la fois biologique et spirituelle » (p. 136). Pourtant, paradoxalement en apparence, « l’idée d’une communauté de race fait son apparition quand les frontières de la parenté se dissolvent au niveau du clan, de la communauté de voisinage et, théoriquement au moins, de la classe sociale, pour être reportées imaginairement au seuil de la nationalité […]. La communauté de race est susceptible de se représenter comme une grande famille, ou comme l’enveloppe commune des relations familiales » (p. 136). Le « discours familiste » (p. 138) naturalise « la race », laquelle naturalise à son tour « la nation ».

Pour retourner à la langue : « Formellement égalitaire, l’appartenance à la communauté linguistique – du fait notamment qu’elle est médiatisée par l’institution scolaire – recrée aussitôt des divisions [...] qui recoupent […] les différences de classe […] : accent « étranger » ou « régional », élocution « populaire », « fautes » de langue ou, inversement, « correction » ostentatoire désignant immédiatement l’appartenance d’un locuteur à telle population et spontanément rapportées […] à une disposition héréditaire » (p. 141) : la langue, instrument d’homogénéisation et de « nationalisation » des populations, permet néanmoins de classer ces populations en fonction de leur classe capitaliste et de leur statut de racisé ou de non-racisé : « racisation de la langue et verbalisation de la race » (p. 142).

Balibar conclue en disant que « chaque « peuple » [est un] produit d’un procès national d’ethnicisation » (p. 143).

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