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Laurent Beaufils-Seyam - Criaeau.org : Groupe de recherche labo-nomade " Esther 21 : une histoire d'Amour "

LBS-CRIAEAU : " De l'effondrement aux Refondations : ESTHER 21 "

Très belle et très bonne scéance de notre Groupe de Recherche Labo-nomade sur " Esther 21 : une Histoire d'Amour " : beaucoup de choses, franchissement d'un seuil, organicité des 3 choeurs.

Cette seconde étape de recherches, après trois petits mois de travail, ouvre déjà vers la troisième étape. Retours dramaturgiques, ouverture des espaces Acte 4 in Boussac, etc ...

Réflexion sur la notion de "texte noïse" en cette performance collective située entre " Effondrements et Refondations " : écrits à venir.

The Bonheur ... Laurent Beaufils-Seyam pour le Criaeau.org

 

La recontextualisation de notre performance collective entre la théorie de l'effondrement et les refondations nécessaires au 21ème siècle, se situe à plusieurs niveaux : 

1/ Dans l'application du projet Criaeau.org, du Concept d'Ethique appliquée : en cette Histoire de la phénoménologie de l'Ethique, telle une Ethique de la phénoménologie de l'Histoire, une Ethique appliquée praxisée

2/ Dans l'actuel du Dossier Rwanda " france complice de génocide ", contre la tentative de déni de Justice, l'usage éthique des témoignages et les questions de représentations de l'Histoire au 21ème siècle : là, les coupures épistémologiques refondatrices du Groupov " Ateliers Ici et Maintenant ", d'Emmanuel Faye, études critiques anti-heideggeristes, de Charlotte Lacoste sur le corpus de témoignages tel un nouveau genre littéraire, forment les actualisations de " Vers une Ethique appliquée " en 2018-2019

3/ Dans le rapport entre " Noise " et Psychanalyse, là où les deux compositrices Anne Germanique Corroler en électro-acoustique et Nadia Lena en Noïse, ouvrent jusque la notion de " texte noïse ", "théâtre interdit ", entre anthropologie théâtrale, et philo-praxis au regard donc tant des recherches de Lacan que des créations Arts des 12 performers du groupe " Esther 21 ".

 

Les rapports entre Performers , selon leurs formations et propres langages , émanent en des modules de recherches où chacune chacun est bien libre de composer avec la matière, quand, aussi, le collectif donne à voir, entendre et aprécier des matériaux scéniques dont l'organicité commune commence à naître.

Aussi, cette seconde étape après la nuit de recherches du 12 août, met à jour l'approfondissement du processus de recherche et des matériaux qui autorise à comprendre le passage vers une troisième étape : 

- retours sur la dramaturgie, analyses et choryphée : des actions physiques au rapport sonore, vocal dramaturgie-musique : le terme d'Opéra est revenu, naturellement, où le désir de repasser par des modes de silence sans musique est convoqué parrallèlement pour de possibles nouvelles compositions, voire même à quatre mains.

Ainsi des recherches parrallèles en dehors des scéances collectives sont déjà à l'oeuvre, et tendent à s'éttoffer encore et encore, pour devenir réintégrer lors des prochaines scéances.

 

Notre recherche commune est donc politique, au sens lacanien du terme, de surcroit au regard tant de la dramatugie que des musiques : en l'usage des témoignages ( réécrits ) en cette dramaturgie 21, c'est encore l'acte 4 qui ouvrira à d'autres auteures auteurs et matériaux textuels, sonores, dansés, en cette ouverture d'espace jusque des lieux en Boussac.

Les travaux sur le Rêve de Victor, compagnon d'Esther, révèlent de nouvelles compositions, ryhtmes et échanges : là où de nombreux autres fragments en Esther 21 : une histoire d'Amour évoquent les rêves d'Esther à différents moments de l'Histoire.

Aussi la Poéthique du texte réinvitent les corps , dansants et musiques à entrer en cette troisième étape d'approfondissements, tant avec déjà l'expérience des matériaux produits durant 4 petits mois qu'aussi avec le recul et les désirs d'expérimenter encore...

Une forme d'autonomie en chaque choeur, narrateurs, danseuses, musiciennes commence à poindre, valeur première de ces approfondissements initiés en dehors des scéances collectives, et à même d'être intégrés bientôt.

Là, les explorations continuent: sans nécessité d'efficacité, de rapport public : et pourtant, l'ensemble des 12 performers avec encore Céline qui ouvre un work-in-progress à Londres, sont en soi déjà "prêts " pour une nouvelle traversée des 4 heures, voire même des 6 ou 8 heures en incorporant " l'acte 4 ".

Ce labo-nomade groupe de recherche sur " Esther 21 : une histoire d'Amour " continue donc de plus belle, de son potentiel gigantesque à un ensemble de matériaux scéniques créés qui n'invitent ainsi qu'à approfondir encore et encore.

Il est possible d'envisager une nouvelle longue traversée en octobre et /ou en novembre.

Je tiens à remercier profondément Marie, Cécile, Bruno, Michel, Anne, Nadia, Chantal, Charlotte, Rosi, Céline, Elénonore, César et aussi Branko pour leur professionalisme, désirs, acuité, réflexions, critiques, présences, accompagnements et recherches en ce labo-nomade  " Esther 21 : une histoire d'Amour " .

 

Laurent Beaufils-Seyam, écrit à Boussac le dimache 30 septembre 2018, à 13h45 mn.

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