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Un billet de rappel des études Morel et CNLG quand à nos recherches et synthèses actuelles en Criaeau

1 / avec quelques pages du Morel à propos de l'opération Insecticide

2 / quelques remarques Criaeau

3 / Encore la synthèse CNLG Commission nationale de lutte contre le génocide

Morel page 884 :

21.7 L’opération « Insecticide » du capitaine Barril

L’ex-capitaine Barril a organisé la formation au camp de Bigogwe d’une unité d’élite pour attaquer l’arrière des lignes du FPR pendant le génocide. La Mission d’information parlementaire s’abstient de l’évoquer. Mais dans les annexes de son rapport, une lettre atteste que Barril a obtenu un contrat avec le ministère de la Défense du Gouvernement intérimaire rwandais. 45

Il semblerait que l’ex-capitaine Barril avait déjà conclu un contrat pour une opération « Insecticide » en février 1993. En effet, dans le livre de Jean-Paul Gouteux « La nuit rwandaise », nous remarquons, dans la chronologie en fin d’ouvrage, ceci : 1993 - Février : Engagement du capitaine Paul Barril par le ministre de la Défense, en vue d’une mission (nom de code : « opération Insecticide »). Interrogé par un officier militaire français de haut rang, François Mitterrand répond que Barril n’a reçu aucun ordre de lui.

Morel page 885 :

Un commando de reconnaissance et d’action en profondeur (CRAP) avait été créé par les Français, fin 1992, au sein des paras-commando, pour fournir des renseignements permettant de déterminer les positions du FPR, infiltrer l’ennemi et en éliminer certains membres. 52 Le commandant de Saint-Quentin, affecté auprès du bataillon paras-commando au camp de Kanombe, aurait été en charge de cette formation

Morel page 886

Évariste Murenzi, à l’époque capitaine de la garde présidentielle, 60 aurait vu Barril avec le major Protais Mpiranya : Pendant le génocide entre avril et juillet 1994 un sujet européen en compagnie du commandant de la Garde Présidentielle, le Major Protais Mpiranya, est venu visiter le camp GP. Le Major Mpiranya m’a expliqué que le monsieur en question était un militaire français qui était entré au Rwanda par le Zaïre avec une équipe de dix autres militaires et d’un des fils du défunt président tout en précisant que ces derniers étaient restés au camp militaire de Bigogwe situé au nord-ouest du pays. Leur mission, selon le major Mpiranya, était de mettre en place en collaboration avec le commandement de l’armée rwandaise une opération désignée sous le nom d’Opération Insecticide sans autre précision. Cet officier français en civil était intéressé à connaître les différentes positions du FPR dans la ville de Kigali. Certaines rumeurs disaient que l’individu en question était le capitaine Barril. 61

Selon Stephen Smith, le fils d’Habyarimana qui accompagne Barril est Léon. Il nous précise même que celui-ci « reste en sécurité à Gisenyi, sur la frontière rwando-zaïroise. » 62 Ce détail confirmerait que « le monsieur en question » dans les propos d’Évariste Murenzi est bien Paul Barril. Le colonel Murenzi insiste sur les conséquences de cette opération « Insecticide » en indiquant que c’est elle qui a donné naissance aux premières actions de déstabilisation du territoire rwandais après le génocide :

Morel page 887 :

Selon la DGSE, Paul Barril se serait aussi occupé de fourniture d’armes : Dans un point de situation daté du 14 juin, le service [la DGSE] évoque l’assistance militaire dont bénéficient les belligérants. Selon la DGSE, le FPR reçoit un soutien logistique de l’Ouganda. Les forces gouvernementales, elles, « sont de plus en plus gênées par l’embargo sur les armes et les munitions décrété par les Nations unies ». Elles auraient bénéficié d’un soutien français, celui du capitaine Paul Barril, ancien gendarme de la cellule de l’Élysée.

Selon la DGSE, « il semble que le capitaine Barril, dirigeant de la société Secret, exerce, en liaison avec la famille de l’ex-président Habyarimana (...), réfugiés à Paris, une activité remarquée, en vue de fournir des munitions et de l’armement aux forces gouvernementales. » Paul Barril s’était rendu au Rwanda après l’attentat du 6 avril pour un contrat de ventes d’armes conclu en mai 1993 par le gouvernement de Kigali avec un homme d’affaires français, Dominique Lemonnier. 66

Il n’est pas possible, a priori, que le contrat avec Barril, signé, selon Alison Des Forges, fin avril ou début mai, soit une conséquence des entretiens Huchon-Rwabalinda du 9 au 13 mai à Paris.

Cependant, il répond exactement, dans le compte rendu du colonel Rwabalinda, à un projet d’envoi d’instructeurs français et à un conseil d’« amis » :

3. Les priorités suivantes ont été abordées : [...]

b. La présence physique [sic] des militaires français au Rwanda ou tout au moins d’un contingent d’instructeurs pour les actions de coups de main dans le cadre de la coopération. [...]

e. Les amis contactés nous conseillent de faire un effort pour mettre à l’œuvre des équipes aux effectifs réduits pour saboter les arrières de l’Eni [ennemi] et briser ainsi son élan.

Morel page 888 : 

Barril travaille en étroite liaison avec Philippe Jehanne, chargé de mission pour les affaires de défense au cabinet du ministre de la Coopération et, comme ancien de la DGSE, correspondant des services secrets. 71 En effet, Michel Gadoullet, qui suit le dossier Rwanda pour le ministère de la Coopération sans apparaître dans l’organigramme, écrit à ce dernier, le 26 juin 1994 : « À M. Philippe Jehanne, suite mon fax, capitaine GIGN Barril à Paris depuis 4 jours. » 72

Une preuve de la réalité du contrat de Barril a été donnée par la Mission d’information parlementaire. Dans sa lettre à Paul Quilès, président de cette Mission d’information sur le Rwanda, Sébastien Ntahobari, ancien attaché militaire auprès de l’ambassade du Rwanda à Paris, déclare qu’il n’a pas commandé de matériel militaire pour un montant d’un million de dollars au capitaine Barril. En revanche il affirme l’avoir rétribué pour un contrat de « services et assistance » dont il ignore la teneur :

En juin 1994, le ministre de la Défense, Augustin Bizimana a transféré des fonds sur le compte de l’ambassade à Paris. Il a envoyé un fax instruisant de donner au Capt Barril un montant de 1.200.000 Dollars pour un contrat de services et assistance qu’il avait signé avec le gouvernement. Le peu d’éléments que vous me donniez, au demeurant très troublants, ne me mettait pas sur les rails. Ceci étant, la comptabilité a établi un chèque de l’équivalent de un million deux cent mille dollars. L’adjoint de Barril est venu le récupérer à l’ambassade même. M. Bizimana ne m’a pas dit de quelle prestation il s’agissait, Barril et son adjoint non plus. Il paraît que c’était très secret. Personnellement je suis resté très sceptique que Barril ait daigné remplir son contrat [sic] mais je n’avais pas de preuves. Sans conviction, vers octobre 1994 je lui ai fait un courrier de restituer [sic] à l’ambassade le solde éventuel qui n’aurait pas été consommé afin de lui permettre de payer les salaires du personnel, étant donné que l’ambassade ne recevait plus de fonds de fonctionnement. Vous vous en doutez bien que je n’ai pas reçu de réponse. Je n’avais pas de preuves et j’ignorais les termes du contrat. Seul Bizimana peut attester s’il a été satisfait ou pas, sinon Barril dira toujours qu’il a tout utilisé, un point et c’est tout ! Ceci étant dit, je n’ai jamais reçu aucun rond [sic] de Barril, vous pouvez le vérifier. 73 Barril a donc été payé en juin d’un montant de 1 200 000 dollars US pour un contrat de « services et assistance ».

Conséquence ou non des entretiens Huchon-Rwabalinda, la réalité de ce contrat ne fait que confirmer l’authenticité du rapport du colonel Rwabalinda sur la relance des actions de coopération entre la France et le GIR pendant le génocide.

Barril, lui-même, confirme sa présence auprès des FAR en montrant à des journalistes une photo le représentant à côté d’une pièce d’artillerie lors d’un de ses déplacements au Rwanda pendant le génocide : Il [Barril] exhibe volontiers, aussi, les clichés pris au cours de ses deux passages à Kigali, dont certains le montrent en situation, tantôt près d’une pièce d’artillerie, tantôt devant le portail de l’ambassade de France à Kigali, déserte depuis le départ des derniers Français, dans la matinée du 12 avril (le Monde du 14 avril).

Morel page 889 : 

Le capitaine Barril n’a pas été auditionné par la Mission d’information parlementaire. Curieusement, dans la fiche « Eléments d’information relatifs au rôle qu’aurait joué Paul Barril dans les affaires rwandaises entre 1990 et 1994 », 78 la Mission n’aborde pas ce contrat de « services et assistance » pendant le génocide dont il est pourtant question dans cette lettre de Ntahobari à Paul Quilès, président de cette Mission d’information, lettre qu’elle publie dans les annexes du rapport.

En septembre 2009, l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo publie un fac-similé de contrat entre le capitaine Barril et le Gouvernement intérimaire rwandais de plus de 3 millions de dollars, signé le 28 mai 1994, après la rencontre Huchon-Rwabalinda. 79 Ce document est reproduit figure 21.1 page 890. La signature du Premier ministre semble être effectivement celle de Jean Kambanda. 80 Le contrat fait à Paris a dû être envoyé à Gitarama pour signature. Il semble donc que les communications entre Paris et le Rwanda fonctionnent parfaitement, ce 28 mai. L’existence et la date de ce contrat nous était connue par la note de la Mission militaire française à Kinshasa en date du 27 juin 1994 et reproduite plus haut. Cette note révèle en plus que cette mission de Barril, apparemment à caractère privé, est en fait encadrée par des militaires français, en l’occurrence le colonel Dominique Bon, attaché militaire à Kinshasa. La lettre du colonel Ntahobari à Paul Quilès, citée plus haut, révélait un paiement à Barril de 1 200 000 Dollars pour un contrat de services et assistance signé avec le gouvernement. Le contrat stipule que 1 500 000 $ plus 130 000 $ soit 1 630 000 $ doivent être versés à la signature du contrat. Nous apprenons ici que Barril a fourni 20 hommes spécialisés qui ont encadré des soldats rwandais. Il s’agit probablement d’un entraînement donné au camp Bigogwe pour former des CRAP dans le cadre de cette « opération Insecticide » Qui sont ces hommes ? Combien de temps sont-ils restés au Rwanda ? Qu’y ont-ils fait ? Le reste du contrat concerne des livraisons d’armes.

Remarque Criaeau : tout en étudiant le Morel, on s'attachera à étudier le Boudiguet ( Farnel ) qui sur les témoignages de 13 et 14 mai remontent aussi à " barril et des mercenaires ": 

- les dates correspondent avec la présence de Barril du 16 avril 1994 au 21 mai voire 21 juin 1994

- il s'agirait de l'Opération Insecticide

- Là où Barril avec des barbouzes et ou soldats français CRAP auraient directement participer aux massacres de 13 et 14 mai de près de 50 000 tutsi à Bisesero

Morel page 860 :

Conclusion

" Dominique Lemonnier aurait été mis en contact avec l’entourage d’Habyarimana lors des pourparlers FPR-gouvernement rwandais qui se tiennent à Dakar le 30 juin 1992, probablement par l’intermédiaire de Jean-Christophe Mitterrand. Il signe un contrat de fournitures d’armes le 3 mai 1993 avec le ministère de la Défense rwandais pour douze millions de dollars. Il reçoit 4,2 millions de dollars d’acompte.

En août 1994, alors que le gouvernement intérimaire rwandais a fui le Rwanda, l’attaché militaire de ce “gouvernement” à Paris, conseillé par l’ex-capitaine Barril, introduit une plainte contre Lemonnier devant le Tribunal d’Annecy, l’accusant de ne pas avoir livré toutes les armes correspondant à cet acompte versé. Selon les relevés du rapport Galand-Chossudovsky, DYL-INVEST aurait livré en 1993 les armes correspondant à cet acompte. Les accusations de l’ex-capitaine Barril et du colonel Ntahobari dans les attendus de la plainte de l’ex-ministère de la Défense rwandais, reprises par la presse et la Mission d’information parlementaire française, semblent être inexactes. Le litige provient peut-être du fait que les livraisons ont été réceptionnées par un représentant rwandais qui a signé les mainlevées avant d’être transportées au Rwanda et que ce transport n’a pas été totalement effectué.

Au mois d’avril 1994, le colonel Ntahobari demande de l’aide aux services secrets français pour le transport d’un chargement de 5 000 obus de mortier en instance en Israël. Cela paraît faire partie de l’exécution du contrat DYLINVEST. Il ne semble pas cependant que le litige Lemonnier-GIR ait été très grand car en avril 1994, d’après le même rapport Galand, le ministère de la Défense rwandais verse deux millions de dollars supplémentaires à DYL-INVEST. Au final, DYL-INVEST resterait débiteur d’environ 453.000 dollars alors que la plainte de Ntahobari lui réclame 1.882.963 dollars. Les livraisons d’armes et de munitions par DYL-INVEST ont été plus importantes qu’il a été dit. Elles ont servi directement au génocide.

La procédure contre Lemonnier, intentée par Barril et Ntahobari, a été annulée car seuls les ministères français concernés peuvent déposer plainte pour trafic d’armes. La justice française et la presse ont joué le jeu de l’ex-capitaine Barril qui lui-même s’occupait de soutenir en hommes et munitions l’armée rwandaise qui exécutait le génocide directement ou par l’intermédiaire des milices. Lemonnier est mort subitement le 11 avril 1997 alors qu’il s’apprêtait à introduire une procédure en dommages et intérêts. Il n’y a pas eu d’autopsie. Une mort qui tombe opportunément pour les responsables français impliqués dans le génocide des Tutsi. Et l’ex-capitaine Barril de conclure, sarcastique :« Lemonnier a été détenu, il est sorti de prison et bizarrement, comme toutes ces affaires, il est mort quelque temps après, d’un arrêt cardiaque. L’attaché militaire de l’ambassade qui avait été corrompu, qui travaillait avec Lemonnier, est mort aussi d’arrêt cardiaque. Il n’y a que moi qui suis resté vivant dans toute cette affaire. »

Chronologie de l’affaire DYL-INVEST

30 juin 1992. Dominique Lemonnier est mis en contact avec l’entourage d’Habyarimana lors de la rencontre FPR-gouvernement rwandais qui se tient à Dakar. 165 :  Contact par le fils Mitterand et cellule françafric ! 

3 mai 1993. Contrat de vente d’armes entre le gouvernement rwandais et une société française DYLINVEST pour une valeur de 12 166 000 $ (plus de 66 millions de francs). 166 Un acompte de 4 528 100 $ lui est versé.

19 mai 1993. La société DYL-INVEST est immatriculée aux Îles Turques et Caïques. Elle n’avait donc pas d’existence légale le 3 mai, jour de la signature du contrat.

3 novembre 1993. Avenant au contrat. Vu les difficultés rencontrées par Lemonnier, seul sera livré le matériel correspondant à la somme déjà versée. 167

Novembre 1993. Le colonel Sagatwa écrit à Barril, lui demandant de récupérer l’argent du contrat DYL-INVEST. 168

Premier trimestre 1994. Selon Ntahobari, DYL-INVEST a arrêté les livraisons au premier trimestre 1994. 169

15 mars 1994. L’ambassadeur Swinnen signale à Bruxelles que la MINUAR a bloqué le déchargement d’armes envoyées par DYL-INVEST. 170

Avril 1994. Le ministre Bicamumpaka refait la même demande à Barril de récupérer l’argent du contrat DYL-INVEST. 171

Avril 1994. Versement de 2 097 864 $ US de la BNR à la Banque Internationale du Commerce à Genève pour achat d’armes chez Byl Invest [sic]. 172

15 avril 1994. Le colonel Ntahobari, attaché militaire rwandais à Paris, rencontre le colonel français Vaganay et lui demande que la France transporte au Rwanda des armes et munitions commandées à Lemonnier.

 

 

Ce qui veut dire que " dans toute cette affaire " la droite suit Mitterand qui avec son fils et la cellule françafricaine suit Barril Agathe Habyarimana ": depuis 1992 et habyarimana Barril avec Lemonnier DYL INVEST : dans tous les livraisons d'armes 1993 et jusque pendant le génocide où Barril au Rwanda aurait pu participer aux massacres de 13 et 14 mai à Bisesero, en plus de toute la connivence participation avec le gouvernement génocidaire et armée génocidaire.

Ce billet Seyam en rappel de l'étude du Morel pour donc situer sur les faits et témoignages ce que entre Barril Habyarimana et l'Opération Insecticide , et les liens de Barril avec le gov et armée française, comme les liens d'agathe habyarimana avec le fils mitterand et la cellule françafric du gov FR, il est clair que contre des malentendus et ou contre feux soigneusement entretenus, la complicité est directe : le contrat même de Barril est signé à Paris 17 avenue de la Grande Armée ! ! ! ! ! ! ! Depuis 1992 jusque en 1993 puis en 1994 pendant le génocide et encore au* moment des massacres de Bisesero : là encore Morel cite les accords Huchon Rwabalida mais pourquoi pas la note de Quesnot du 2 mai 1994 suite à la réception par Juppé du Gouvernement génocidaire à Paris ? Dans cette note Quesnot signifie une aide directe ( ventes d'armes ) et  "indirecte " : où tout le monde pense à Barril :  http://francegenocidetutsi.org/Quesnot6mai1994StrategieIndirecte.pdf

Commission Nationale de Lutte contre le génocide : CNLG : 

FORMATION DES tueurs A BIGOGWE AVANT LE GÉNOCIDE Paul BARRIL a participé en 1993 à la formation d’une unité spécialisée des ex-FAR, les Commandos de Recherche et d’Action en profondeur (CRAP) ainsi qu’à la formation d’une autre unité d’élite des milices INTERAHAMWE appelée TURIHOSE (qui signifie Nous sommes partout). Désignée sous le nom de code « Insecticide », cette opération a eu lieu au camp militaire de Bigogwe, alors commandée par le colonel Alphonse NZUNGIZE. Le nom même donné à cette opération signifie qu’elle était destinée à exterminer les Tutsi que le régime qualifiait de « cafards ». La formation consistait à entrainer un effectif de 30 a 60 hommes pouvant atteindre 120 aux techniques de tir et d’infiltration afin d’être aptes à mener des actions ciblées derrière les lignes de front du FPR. L’autre objectif était d’apprendre aux recrues des tactiques de tuer le plus grand nombre de personnes en très peu de temps en utilisant soit les armes à feu, soit les armes blanches, comme les couteaux et les cordelettes.

CNLG : 

Le 6 mai 1994, BARRIL viendra au Rwanda avec cinq de ses principaux acolytes : Marc POUSSARD, dit "Maurice"; Luc DUPRIEZ, ex-nageur de combat ; Christophe MEYNARD, alias "Christian", un ancien légionnaire ; Jean-Marc SOUREN, un Canadien appelé "John", lui aussi vétéran de l'armée française, un temps casque bleu à Sarajevo ; et enfin, Franck APPIETTO, alias "François", également un ancien militaire français. Les fils du président rwandais défunt, Léon et Jean-Pierre HABYARIMANA, faisaient aussi partie du voyage. Ce groupe a agi activement pour combattre le FPR et pour accélérer la perpétration du génocide visant les Tutsi. Le 7 mai 1994, le gouvernement génocidaire a financé la location du Falcon 50 par un virement de 130.000 dollars pour le transport au Rwanda du matériel militaire fourni par BARRIL.

CONCLUSION

On le voit bien, Paul BARRIL a participé à la préparation et à l’exécution du génocide perpétré contre les Tutsi.

Une plainte contre lui a d’ailleurs été déposée par la Fédération internationale des Droits de l'Homme, la Ligue française des Droits de l'Homme et l'association SURVIE.

BARRIL est depuis lors suspecté de complicité de génocide.

Mais en réalité, les faits démontrent qu’il devrait être poursuivi comme vrai auteur du génocide.

Comme l’a bien dit le journaliste Patrick 8 DE SAINT EXUPERY, Paul BARRIL « est le pivot d’une toile d’araignée entre l’Elysée de Mitterrand et les extrémistes qui commettront le génocide au Rwanda ».

Une des difficultés du dossier Rwanda" France complice de génocide " est que nous croulons sous les preuves, archives, documents, analyses et reconstitutions : certes si un courant néo-négationniste et révisionniste croit tout nier jusque en les médias français , il n'empêche , TOUT est PUBLIé.

Les recherches Criaeau , en " artiste-chercheur " participe à différents degrés d'activisme

- Recherche avec Témoignages des enfants d'Abusakivi : projet EDU-ARTS

- Art : performances et théâtre, philo-performance active

En participant encore en " Homme de Théâtre " aux reconstitutions, il s'agit pour nous comme de l'analyse d'une pièce de Théâtre et de son analyse avec des outils quelquefois différents qu'un juge et ou un universitaire ou une chercheuse. ( Bien que la CPI fasse des procès fictifs en Théâtre pour dégrossir des affaires ) 

Aussi , nous pensons que ces billets, performances , écrits et recherches, en le projet Criaeau peuvent être utiles tant aux mises en arrestations, procès et condamnations des complices français, qu'ils et elles peuvent être utiles pour l'Education et jusque en Arts.

Nos conclusions de la participation de la France au Génocide se fonde avec la CNLG ( sur barril ) et Morel pour oser conclure, normativement d'une INTENTION GENOCIDAIRE : puisque cette Opération INSECTICIDE élaborée dès 1992-1993, dans le turning point, est clairement à but exterminateur , raciste contre les " cafards " Tutsi : et jean françois mitterand comme françois miterrand, agate habyarimana comme paul barril en étaient tous les 4 très conscients : les auteurs, les planificateurs, les réalisateurs, et pour barril un initiateur participant jusque les massacres de Bisesero les 13 et 14 mai 1994. les dénommés quesnot, juppé , sarkozy et balladur aussi : ainsi que léotard, et les proches de barril , soit mercenaires, soit à paris élysée gov et armée française.

Toutes et tous doivent être arrêtés , jugés et condamnés pour planification de génocide, participation active et complicité de génocide perpétré contre les Tutsi.

Consultez Criaeau.org

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