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LBSKC-CRIAEAU R3 : DEVANT LA MORT ? Témoignages édifiants, Israël, France et élections en cours. Espoir ?

Juste un billet de "mini-synthèse", en vous renvoyant surtout aux billets de la semaine :

                                                                 DEVANT LA MORT ? 

1 / ci-dessus, le rappel d'un Témoignage SYMBOLE de sociétés négationnistes, tel que nous en proposons la compréhension critique, dans la phénoménologie de ce qu'a représenté l'implication française complice de génocide contre les Tutsi au Rwanda dès 1990 -1994. ( Voire les billets précédents ) .

Ce témoignage édifiant montre à toutes et tous combien, au mépris des savoirs et santé publique et seulement pour le pognon d'esclaves décérébrés DRH gros ploucs de droite, ont été sacrifiés religieusement depuis près de 20 ans, Recherche INternationale et Ethique appliquée.

Nous le savions en Théâtre quand, dès 2008, avec la crise des traders fous, la conférence internationale IGSC CNLG au Rwanda rendait compte de l'exact d'un nouveau Champ de recherches, par Jean Pierre Karegaye en interdisciplinaire, et que, nous fûmes à être quelques uns.... les premiers sacrifiés sur l'autel - défunt - de la négation française, et rendus au chomage, rsa, censurés, surveillés, bannis, et entravés jour et nuit.

Depuis, comme monsieur Canard, nous avons observé la longue chute négationniste jusque les négationnistes de l'écocide, les mêmes négationnistes de la Science et du Théâtre, de la Recherche INternationale, jusque aux rapports du GIERC.

Depuis, nous avons vu tous ces drh de merde délirer jusque au mépris des gens, dans leurs milliards partis désormais en fumée en Australie, et dans les épidémies de leurs négations.....

Depuis nous avons vu le Brésil, Israël, les USA et l'Inde.... s'avilir en l'idéologie raciste , ethniste, et sombrer religieusement dans l'indignité et l'alzheimerisme précoce.

Depuis, sans argent, à la campagne, nous avons construit des théâtres, sauver des terres, sauver des animaux, des plantes.

Depuis nous avons assumé nos traumatismes, nos corps abimés, nous nous sommes reconstruits en poursuivant nos études et recherches, écrits et créations.

Depuis nous avons retrouvé à l'International, des collègues , des artistes, des citoyennes et citoyens de la Terre qui , devant le tas de merde TV séries - sociétés négationnistes, ont compris que ces sociétés étaient malades du capitalisme génocidaire et écocidaire, de l'ethnisme et de la négation de la Psychanalyse, de la Justice, des Droits Internationaux, Humains, Sociaux, des Sciences, des Educations des Arts.

2 / Aussi, peut-on avoir Espoir qu'en Israël, en la société israélienne, renaisse une Conscience digne, humaine, sociale, intelligente, pour une vraie démocratie sociale et écologique ? L'article ci-dessous peut peut-être le laisser penser ...

3 / Mais nous nous intéressons d'abord et avant à la société française, malade de négations depuis le Rwanda, et à l'ultime stade de décomposition macroniste dans la tentative des DRH de tout détruire et tout vendre de la Société française : puissent ces élections municipales mettre une fin au délire psychopathe des incompétents ploutocrates, schizophrènes malades de négation de tout. On peut penser que les citoyennes et citoyens français, abimés, trahis, vendus, insultés, battus, gazés, matraqués, moqués, réduits à se taire, mis en prison abusivement, volés, spoliés, matraqués encore par des médias menteurs et soumis, et pourtant révoltés, debouts, conscients, courageux, lucides, réinformés, solidaires, sauront réinsuffler et reconstruire déjà par les urnes ce dimanche, leur République sociale victorieuse des nazis en 1945.

Nous ne sommes pas dupes : les traumatismes sont immenses, la régression abjecte, les tissus sociétaux abîmés, les gens fatigués, et la panique excitée par des médias devenus aussi fous que rampants corrompus, n'inaugure que... pas grand chose : aussi nous n'espèrons que ...rien : nous ne serons pas déçu.

Et si jamais, en France comme en Israël, mais comme partout, les citoyens et citoyennes de la Terre poussés à bout, reprennent force et vigueur pour sanctionner et virer tous ces milliardaires ploutocrates, fous de religions du fric, séniles alzheimers précoces et pourris corrompus, alors....tel que cette pandémie les arrête à tous les niveaux de leur connerie , de la messe aux sports, des usines  aux finances, et donne à entrevoir des pics de DEPOLLUTION, des possibles budgets réels pour la santé, recherche, éducation et arts, pour l'écologie et le social...alors nous aurons démontré à ces taruffes bigots milliardaires orgeuilleux pourris d'inconscience et d'ignorance, que leurs vies de ratés, ils peuvent toujours essayer, DEVANT LA MORT, de la mettre au niveau de ce qu'ils n'ont jamais appris, fait et expérimenté : la Solidarité Humaine, l'Humanisme, l'INtelligence Collective, la Dignité, l'Autre, les Savoirs et la Connaissance Humaine, l'Education et les ARTS : c'est à dire le Plaisir de la Beauté de la Vie et la Responsabilité Collective de vies réussies.

Laurent Beaufils-Seyam , écrit à Boussac, le samedi 14 mars 2020 à 19 heures 30 minutes.

LBSKC-CRIAEAU R3 : Un article qui a le mérite de ne pas nier la problématique raciste et ethniste d'une démocratie juive aux abois, dans le refoulement abject et odieux de croire , au nom du peuple juif et de son histoire après la Shoah, exclure les citoyens israéliens arabes. Là, au-delà de cette abjection, dénoncée par des grands chercheurs universitaires tel Zeev Sterhnell et par nombre des communautés juives américaines progresistes et démocrates qui condamnent cette idéologie raciste et ethniste en Israël, il semble que Gantz avec la liste unie des partis de citoyens israéliens arabes, soutenus pratiquement par des citoyens israéliens de gauche progressiste, puisse faire tomber nethanyou qui sera mardi mis en instruction lors du procès dû aux corruptions dénoncées depuis très longtemps. Espoir ? « J’ai l’intention de constituer un gouvernement au service de tous les citoyens d’Israël, juifs et arabes », leur a assuré Gantz, qui a précisé vouloir à tout prix « éviter une quatrième élection ». Il semble que, sur ce point, il ait reçu l’accord de Lieberman, qui affirme considérer un « quatrième scrutin comme la pire des solutions ».

La société israélienne face à deux fléaux: le coronavirus et la peste du racisme
14 MARS 2020 PAR RENÉ BACKMANN
Benny Gantz, qui pourrait bénéficier du soutien des élus arabes de la Knesset, parviendra-t-il à constituer un gouvernement historique compr
enant des représentants de la minorité palestinienne d’Israël ? Ou tombera-t-il dans le piège d’un Netanyahou aux abois, qui entend former un gouvernement d’union nationale contre le coronavirus où, comme d’habitude, seule la population juive sera représentée ?

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Le président israélien Reuven Rivlin commencera dimanche à recevoir les représentants des huit partis élus le 2 mars à la Knesset, pour recueillir leurs propositions pour le poste de premier ministre. À première vue les choses paraissent assez simples. Après une campagne où il a multiplié les coups bas et les promesses démagogiques, le premier ministre sortant, Benjamin Netanyahou, a remporté ce scrutin – le troisième organisé en moins d’un an – avec 36 sièges enlevés par le Likoud, mais il ne peut réunir autour de lui qu’une coalition de 58 députés, alors qu’il en faut au moins 61 pour disposer de la majorité.

Son adversaire, l’ancien chef d’état-major Benny Gantz, chef du rassemblement du centre-droit Bleu et blanc, en revanche, n’a obtenu que 33 sièges, mais il se trouve théoriquement à la tête d’une majorité composite de 62 députés décidés à en finir avec le règne de Netanyahou.

7 mars 2020. Le chef du parti Bleu et blanc, Benny Gantz, arrive à Ramat Gan. © Ahmad Gharabli / AFP
7 mars 2020. Le chef du parti Bleu et blanc, Benny Gantz, arrive à Ramat Gan. © Ahmad Gharabli / AFP
À cela s’ajoute un détail d’importance. Le premier ministre, qui avait provoqué, depuis avril 2019, cette cascade de scrutins pour tenter d’obtenir une majorité prête à voter une loi d’amnistie sur mesure destinée à lui éviter de comparaître devant la justice pour trois dossiers de corruption, fraude et abus de confiance, a perdu sa course contre la montre avec la justice. Malgré les manœuvres de ses avocats pour en obtenir le report, son procès s’ouvre mardi 17 à Jérusalem. Ce qui ne le met pas dans la meilleure des positions, sur le plan éthique comme du point de vue de la gestion de son temps, pour briguer un nouveau mandat de premier ministre.
Le chef de l’État devrait donc, en principe, confier à son rival Benny Gantz la mission de constituer un nouveau gouvernement. Le fera-t-il ? C’est possible mais pas certain. D’abord parce que Reuven Rivlin, même s’il a jugé la campagne électorale « sale et lamentable », demeure mystérieusement favorable à un gouvernement d’union nationale Netanyahou-Gantz, avec alternance des deux dirigeants au pouvoir, comme en 1984. L’année où Orwell avait donné le pouvoir à Big Brother, un cabinet d’union nationale avait été constitué en Israël entre le Parti travailliste et le Likoud, avec rotation au poste de premier ministre de Shimon Peres et Yitzhak Shamir. Comme on peut l’imaginer, Netanyahou, qui n’a qu’une obsession, à savoir échapper à ses juges, s’est rué sur cette formule en invoquant la nécessité de constituer un « gouvernement d’union nationale d’urgence » pour lutter contre la propagation du coronavirus, qui affectait officiellement 126 personnes vendredi en Israël, où frontières et aéroports sont fermés.

Autre source d’hésitation pour le président israélien : la majorité arithmétique sur laquelle entend s’appuyer Gantz est tout sauf homogène. Et commence déjà à se fissurer et à révéler ses divergences profondes, voire ses contradictions. Le camp pro-Netanyahou, composé du Likoud, du parti ultra-orthodoxe séfarade Shas (9 députés), du parti ultra-orthodoxe ashkénaze Judaïsme unifié de la Torah (UTJ, 7 députés) et du parti nationaliste religieux Yamina (6 députés), est certes minoritaire mais consolidé par un socle idéologique commun et des alliances éprouvées par le temps.

En face, le camp anti-Netanyahou regroupe, derrière le parti Bleu et blanc, la Liste unie, qui rassemble quatre partis « arabes » représentant les Palestiniens d’Israël (15 députés), la liste Parti travailliste-Gesher-Meretz, qui réunit trois formations de gauche et du centre (7 députés), et Yisrael Beitenou (Israël notre maison), formation nationaliste laïque, issue de l’immigration russe (7 députés), qui tient depuis toujours les députés arabes pour des « traîtres ». Son ralliement, après le troisième scrutin, à Benny Gantz est essentiellement dû à l’aversion personnelle – récente – de son fondateur, Avigdor Lieberman, pour Netanyahou. On a déjà vu coalition plus cohérente.

D’autant qu’au sein de la Liste unie, les responsables du parti nationaliste Balad ne cachaient pas jusqu’à ces dernières semaines leur intention de ne pas soutenir la candidature de Gantz, tenu politiquement pour une quasi-copie de Netanyahou. Et qu’au sein de Bleu et blanc, comme parmi les alliés des travaillistes, plusieurs députés rejettent aujourd’hui ouvertement l’appui de la « liste arabe ». Avec ou sans encouragements de Netanyahou.

S’il a contribué à clarifier – légèrement – le jeu politique en limitant le nombre de partis ou de rassemblements de partis présents à la Knesset à huit, le scrutin du 2 mars a aussi livré des informations précieuses – parfois cruelles et accablantes – sur la vraie nature de la société israélienne. Informations qui expliquent notamment pourquoi le « plan Trump » a été aussi favorablement accueilli en Israël. Et pourquoi une solution juste de la « question de la Palestine » est de moins en moins imaginable.

En obtenant 237 000 voix et 4 députés de plus qu’en septembre, le Likoud, premier parti du pays, a confirmé le glissement continu vers la droite de l’électorat. Et le déplacement vers l’extrême droite de son propre centre de gravité. Car la progression du Likoud provient en grande partie de la récupération des voix du parti d’extrême droite religieux Yamina (Droite) et, surtout d’un autre parti d’extrême droite, Otzma Yehudit (Force juive), fondé par les disciples du rabbin raciste Meir Kahane, qui a perdu, depuis septembre, 64 000 de ses 83 000 électeurs au bénéfice du Likoud.

Très populaires parmi les colons, en Cisjordanie comme à Jérusalem-Est, ces deux formations ont été manifestement « siphonnées » par la surenchère raciste et colonialiste de Netanyahou, soutenue par Trump et incarnée par la promesse de l’annexion de la vallée du Jourdain et d’une bonne partie de la Cisjordanie. Hier fiefs d’Otzma Yehudit, les colonies de Bat Ayin, Kiryat Arba et Ytzhar ont vu les scores de ce parti s’effondrer et ceux du Likoud bondir parfois de plus de 20 %. Dans les colonies de Modi’in Ilit et Betar Ilit, ce sont les ultra-orthodoxes ashkénazes de la liste UTJ qui ont bénéficié du repli d’Otzma Yehudit, mais à Ma’aleh Adoumim, aux portes de Jérusalem, c’est encore le Likoud qui a bénéficié du recul de Yamina.

Le pays de tous ses citoyens ou l’État du seul peuple juif ?

Endossée pourtant par Gantz, dans son approbation du « plan Trump », la stratégie d’annexion revendiquée avec insistance par Netanyahou a manifestement coûté à Bleu et blanc une partie de son électorat de droite, qui a rallié le Likoud. Mais cette nouvelle formation, créée de toutes pièces il y a un an par un trio de généraux à la retraite et un ancien journaliste laïque devenu politicien centriste, fait désormais pratiquement jeu égal avec le Likoud. Elle a même conquis, depuis son entrée en lice, 66 000 électeurs nouveaux, pour la plupart venus du Parti travailliste et de ses alliés Gesher et Meretz. 

C’est ce que montrent les résultats électoraux des kibboutzim. À Givat Brenner, 60 km au sud-est de Tel Aviv, Bleu et blanc a enlevé plus de 60 % des voix, alors que le Parti travailliste et ses alliés n’atteignaient pas 25 %. Dans la quasi-totalité des 260 kibboutzim d’Israël, Bleu et blanc a obtenu plus de la moitié des suffrages et montré une progression constante. Le même constat vaut pour les villes ou les localités autrefois tenues pour des fiefs travaillistes, comme Givatayim, Herzliya, Hod Hasharon et Ramat Hasharon, où le parti de Gantz a obtenu entre 55 et 59 % des voix. Ce qui, selon Haaretz, fait dire à certains Israéliens que le Parti travailliste n’est pas mort mais qu’il a seulement changé de nom. 

 

Si c’est vrai, le parti de Ben Gourion, Rabin et Peres a subi cette mue sans perdre ses ambiguïtés historiques, voire ses pires travers. Car Bleu et blanc abrite aussi dans ses rangs des députés comme Yoav Hendel et Zvi Hauser, dont le racisme dicte les choix politiques et met aujourd’hui en péril le projet de coalition échafaudé par Gantz pour en finir avec Netanyahou. Projet qui repose notamment sur la participation de la Liste unie. 

 

Contrairement au chef de file de leur courant, l’ancien général Moshe Ya’alon, qui ne passe pas pour un gauchiste mais se déclare prêt à accepter le soutien de la « liste arabe » pour se débarrasser de Netanyahou, ce qui demeure pour lui « l’objectif principal », ces deux députés estiment que l’alliance avec la Liste unie trahit leurs promesses de campagne. Et surtout qu’elle relève d’une conception d’Israël « pays de tous ses citoyens » qui contredit leurs convictions profondes. Car Hendel et Hauser appartiennent à cette majorité d’Israéliens qui estiment qu’Israël est « l’État du seul peuple juif », ainsi que l’affirme la loi adoptée le 19 juillet 2018 qui impose un apartheid de fait et de droit aux 20 % des citoyens de l’État d’Israël nés Palestiniens.

Au nom de la même vision ethniciste, Orly Levy-Abecassis, qui a ressuscité en 2018 le parti séfarade Gesher (Le Pont), fondé 20 ans plus tôt par son père, vient, elle aussi de faire volte-face et de juger « honteuse » l’alliance avec la Liste unie. Et cela, après avoir fait campagne dans le sillage du parti Bleu et blanc, au sein de l’union « de gauche » avec le Parti travailliste et le Meretz en se déclarant favorable à un gouvernement minoritaire de Benny Gantz soutenu par la même Liste unie.

Révélatrices de la dérive identitaire et des tentations ségrégationnistes qui hantent aujourd’hui la société israélienne, ces trois désertions sont d’autant plus dommageables qu’elles détruisent l’hypothèse d’une coalition majoritaire capable d’écarter clairement Netanyahou du pouvoir. Et cela au moment où la Liste unie, surmontant ses réticences légitimes se déclarait prête à faire le pari du soutien, au moins provisoire, à Gantz, en exploitant le poids politique inédit que lui confèrent ses résultats électoraux.

Car, à côté de la victoire du Likoud et de la résistance de Bleu et blanc, l’irruption spectaculaire de la Liste unie – désormais troisième formation de la Knesset avec 15 députés – est l’enseignement majeur ou la nouveauté historique, sinon « le tremblement de terre » de ce scrutin. En onze mois, cette réunion des quatre partis arabes – Hadash (communiste et écologiste), Balad (nationaliste progressiste), Liste arabe unie (islamiste) et Ta’al (nationaliste laïque) – a pratiquement doublé son score, progressant de 337 000 à 577 000 voix.

Les raisons de ce succès sont claires : traditionnellement réservés lors de ces consultations à cause du statut de parias politiques imposé aux députés arabes, exclus de fait des grands choix nationaux, les électeurs palestiniens d’Israël ont été mobilisés autour de plusieurs objectifs jugés aujourd’hui majeurs : le départ de Netanyahou, le refus de la loi sur « Israël, État-nation du peuple juif », l’exigence d’un programme de développement des régions arabes et le rejet du Plan Trump, qui prévoit le transfert à un hypothétique État palestinien de 14 localités voisines d’Oum al-Fahm, où vivent plus de 260 000 « Arabes israéliens »

Au fil des trois scrutins successifs, le taux de participation chez les Palestiniens d’Israël a bondi de 49 % à 59 %, puis à 65 % début mars. Près de 88 % des électeurs arabes ont voté en faveur de la Liste unie, qui a même réussi à attirer les votes d’une partie des électeurs juifs les plus à gauche. Selon les analystes, près de 30 000 d’entre eux ont choisi un bulletin Liste unie le 2 mars. C’est forts de ce résultat et des 15 députés palestiniens présents à la Knesset qu’Ayman Odeh, artisan principal de ce rassemblement, et les autres dirigeants de la Liste unie ont rencontré au début de la semaine Benny Gantz pour lui proposer leur soutien en échange d’un certain nombre d’engagements, parmi lesquels le renoncement à l’annexion d’une partie de la Cisjordanie.

Le piège de Netanyahou

« J’ai l’intention de constituer un gouvernement au service de tous les citoyens d’Israël, juifs et arabes », leur a assuré Gantz, qui a précisé vouloir à tout prix « éviter une quatrième élection ». Il semble que, sur ce point, il ait reçu l’accord de Lieberman, qui affirme considérer un « quatrième scrutin comme la pire des solutions ». Après avoir affirmé depuis des mois qu’il ne participerait jamais à une coalition comprenant les « partis arabes », le fondateur de Yisrael Beitenou serait donc désormais prêt à siéger en leur compagnie. Comme si sa haine de Netanyahou éclipsait désormais son aversion pour les « Arabes », qu’il voulait hier encore « expulser d’Israël ».

Confronté à l’imminence de sa comparution mardi devant la justice, Netanyahou a proposé jeudi à Gantz la constitution d’un gouvernement « d’union nationale d’urgence » pour faire face à la propagation du coronavirus. C’est aussi semble-t-il ce qu’il va proposer dimanche au chef de l’État. « Nous sommes disposés à discuter l’établissement d’un gouvernement d’urgence nationale qui inclurait des représentants de l’ensemble de la Knesset » a répondu Gantz.

Cette allusion implicite à la présence nécessaire des représentants de la minorité arabe au sein de ce gouvernement a provoqué une mise au point éloquente de Netanyahou : « Les soutiens du terrorisme ne peuvent pas participer au gouvernement, ni dans des circonstances normales, ni en cas d’urgence. » Au nom de la même vision de la société, le premier ministre avait analysé à sa façon les résultats du scrutin du 2 mars. « La droite sioniste, avait-il constaté, a obtenu 58 sièges et la gauche sioniste 47. » D’un trait de plume, comme l’avait relevé Haaretz, il avait ainsi rayé les votes d’un demi-million d’Israéliens, « soutiens du terrorisme »

La constitution de ce gouvernement « d’urgence nationale », les proches de Gantz en sont conscients, est un piège redoutable. Confronté au fait que plus de la moitié de l’électorat vote pour des partis qui s’opposent à lui, incapable d’obtenir une majorité lors de trois élections successives, Netanyahou semble avoir du mal à admettre qu’il n’est plus depuis décembre 2018 qu’un premier ministre chargé des affaires courantes. Mais sa capacité de nuisance est grande.

Refuser sa proposition expose Gantz à l’accusation de se livrer à de mesquines manœuvres politiciennes. L’accepter implique de renier son engagement de constituer un gouvernement « au service de tous les citoyens ». Le choix de Reuven Rivlin, après ses entretiens de dimanche, sera lourd de conséquences. Mais ainsi que l’observait vendredi Haaretz, « l’histoire du peuple juif retiendra qu’au moment où un fléau menaçait les habitants de ce pays, l’homme qui se proclamait le leader des juifs a refusé d’inclure les non-juifs dans un gouvernement d’urgence nationale ».

LBSKC-CRIAEAU R3 : Un éditorial qui n'ose pas encore parler de sociétés négationnistes, malades de leurs négations à croire pouvoir nier les Témoignages, le Droit International, la Justice, l'Education, les Arts, la Science, c'est à dire tous les Docteur(e)s en Droits, Justice, Médecine, Educations, Arts, Philosophie, Psychanalyse, Sciences des Langages, Archives, Sciences de l'Information, Théâtre, Histoire, Sciences Humaines, Droit Social, Droits Humains, etc .....Mais qui a le mérite de nommer que les expérimentations de gauche, sociales et écologiques, sont le Réel de Citoyennes et Citoyens de la Terre , vrais pourvoyeurs des savoirs et actions humaines, sociales et écologiques concrètes à même de factualiser la transition écologique et sociale pour les générations du 21ème siècle et pour sauver la planète des drh, financiers traders ploutocrates négationnistes, ethnistes racistes, religieusement ignards car gavés de sport race homophobie, d'ignorance méprisante, et de soumission aux autocraties ayant cru pouvoirs nier la LIberté de Penser, la Liberté de critiquer, les DRoits, la Science, les Savoirs, et les Arts, c'est à dire, l'Histoire de la Connaissance humaine : " Pourtant, si l’exécutif a pris la décision de ne pas reporter le premier tour, il faut considérer qu’il n’est pas plus dangereux, en prenant les précautions d’usage, d’aller glisser un bulletin dans l’urne que d’acheter sa baguette. D’autant que l’enjeu est de taille : élire des majorités municipales qui décideront de nos vies quotidiennes pour les six prochaines années. Les Français savent que l’échelle de la commune est déterminante, lieu de contre-pouvoir où s’inventent des alternatives au capitalisme roi. De la gratuité des transports aux maisons de santé, en passant par la culture, le logement ou l’écologie… nombre d’idées innovantes portées par des municipalités de gauche ont frayé leur chemin jusqu’à s’imposer sur la scène nationale. Ces expériences-là sont le meilleur antidote au fatalisme."

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