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L’image contient peut-être : feux d’artifice, nuit et plein air

MAR8

Conférence physique et philosophie
Privé
 · Organisé par Théâtre D'or

avec Jean-jack Micalef, auteur du livre : De l’univers éternel à l’éternité de l’homme (l’Harmattan),


Conférence où seront posés les fondements d’un univers éternel et incréé en opposition à la cosmologie actuelle du Big Bang qui s’inscrit dans la tradition religieuse d’une genèse datée du monde.

Dans une deuxième partie on examinera l’hypothèse d’une essence éternelle de l’homme dont la parution ne serait plus exceptionnelle dans l’histoire sans début ni fin du cosmos.

Conférence grand public qui ne s’adresse pas à des spécialistes en science et philosophie mais à toute personne désireuse de simplement s’instruire et s’enrichir en connaissances nouvelles.

LBSKC-CRIAEAU R3 : Chouette ! : de la Philo à l'Ecart ! Génial encore, quand on est à l'opposé de cette hypothèse..... : on va pouvoir discuter ! : 1 / Comment oser, sans propédeutique du raisonnement scientifique et philosophique, oser proposer donc...que l'hypothèse du Big Bang, scientifique, " s'inscrit dans la tradition religieuse d'une génèse datée du monde " ? 2 / Comment oser parler d'une " essence éternelle de l'Homme ", devant les cimetières et le dernier rapport du GIERC quant à la 6ème extinction de masse des Espèces ? 3 / Au regard du concept d'Entropie d'un Univers en expansion ( second principe de la Thermodynamique ) , comment oser parler " d'Histoire sans début ni fin du cosmos " ? 4 : Négation de la Vie ? De la naissance et de la mort ? De ces figures observées scientifiquement qui sont partagées autant par les Etoiles que par l'Humain ? 5 : Au-delà d'une critique en règle, la Joie d'envisager une discussion, sympathique, critique mais constructive, quand des Poètes comme Parent envisagent en l'Imaginaire de la Pensée, d'autres figures au-delà des fausses déconstructions heideggeristes, et pour le plus grand plaisir de notre Liberté de Penser, de Philosopher, comme des amateurs de Philosophie : c'est à dire, tel que celles et ceux qui aiment l'Amour de la Sagesse..... Jusque la Psychanalyse ?

Laurent Beaufils-Seyam, écrit à Boussac, le vendredi 6 mars 2020 à 14 heures 30 minutes

Pour infos relatives : 

ENTRE LE CREATIONISME ET LE BIG-BANG, EXISTE-T-IL A L'INTERIEUR DE CHACUNES DE CES THEORIES DES ARGUMENTS FONDANT LA NECESSITE DE L'UNE AU DETRIMENT DE L'AUTRE ?

Par Jules Marie TSANGA

Le 28 Octobre 2014, le Pape François tenait un discours à l’Académie pontificale des sciences. A cette occasion, il soutenait l’idée selon laquelle la théorie du Big Bang et la théorie de l’évolution ne contredisent pas l’implication divine. Il disait : « Ce commencement du monde n’est pas le travail du Chaos qui doit son origine à quelque chose d’autre. Ce commencement découle d’un principe suprême qui crée par amour. Le Big Bang considéré aujourd’hui comme l’origine du monde ne contredit pas l’intervention créatrice de Dieu. Au contraire, il la requiert. L’évolution dans la nature ne contredit pas la notion de Création car l’évolution requiert la création d’êtres capables d’évoluer. » C’est dire que le Big Bang et l’évolution ne remettent pas en question le pouvoir de Dieu. Cette assertion papale laisse entrevoir un souci d’uniformisation des découvertes scientifiques avec les thèses religieuses sur la nature et l’origine de l’univers. Seulement, le projet d’uniformisation ou d’assimilation montre implicitement l’intention de montrer la primauté des thèses religieuses sur les thèses scientifiques relatives à l’origine de l’univers et à la nature des êtres qui le compose, Ce qui à proprement parler devient problématique au regard justement des prouesses de la science dans le domaine subatomique et cellulaire.

En définissant les concepts de créationnisme, de Big Bang et même d’évolution selon une logique rigoureuse, on constate explicitement ou implicitement des incompatibilités.
Le créationnisme est une doctrine religieuse qui soutient l’idée selon laquelle tout ce qui existe est l’œuvre de Dieu c’est-à-dire la manifestation de la potentialité divine. Entre ses ténors, il ne semble pas apparaître un consensus du fait que certains, telle que cette doctrine figure dans les écrits révélés, militent pour un fixisme c’est-à-dire une explication littérale des écrits, que l’univers après création par Dieu, ne connait plus d’évolution. D’autres par contre postulent une herméneutique des textes, que la création de Dieu est évolutive ou doit être évolutive du fait qu’elle est appelé à être transformé par l’homme. Mais malgré ces contrastes idéologiques, il apparaît un sol commun qui est celui de la conception de l’univers comme création de Dieu.
Si le Pape a donné raison à la théorie du Big Bang et à celle de l’évolution, c’est justement à cause de l’influence exponentielle que la science impose à toutes les sphères de la société actuelle. Le Big Bang suppose l’évolution.
Depuis 1930, George Gamow et Georges Lemaître nous enseignent que l’univers est né de l’explosion originelle d’un œuf cosmique. A l’origine, l’univers est une singularité, une propriété indéterminée non accessible (encore) à nos théories et à nos moyens de mesure. C’est dire que l’étendue spatiale tend vers 0 et la température est infinie. De ce qui précède, nous constatons qu’il n’y a pas d’instant 0 de l’univers, que l’univers est toujours en expansion. En fait, l’expansion de l’univers débute au moment où l’énergie ayant suivi le boom originel diminue. Ce déferlement est suivi par une formation des constituants élémentaires, nécessaires à la vie (Hydrogène, Hélium et tous les autres éléments) : C’est la naissance de la vie, une vie qui se manifeste par l’apparition d’espèce à laquelle découle l’homme.
Malgré la diversité des espèces de la nature, malgré également les quelques ressemblances physiques, tous les êtres vivants ont (ou presque) les mêmes structures organiques et cellulaires. Cela laisse entrevoir qu’il existe une paternité commune entre les espèces. Depuis Charles Darwin, nous apprenons que toutes les espèces ont une seule et même origine. Elles résulteraient d’un ancêtre commun qui à son tour découle des premiers instants après le boom initial. C’est la preuve de l’incompatibilité des thèses créationnistes avec les théories scientifiques. Et que le Pape, à cet effet, n’a pas entièrement raison.

Les révolutions des savoirs scientifiques opérées depuis les Ioniens jusqu’à nos jours montrent des démarcations au cours de l’histoire. Ces démarcations dans le siècle actuel, et ce depuis les travaux de plusieurs physiciens, permettent de célébrer la fin du déterminisme absolu et du déterminisme épistémologique. La science se pense donc en termes d’indétermination (Niels Bohr, Werner Heisenberg).
Les travaux menés par Max Planck et poursuivis par Albert Einstein ont permis de pénétrer davantage un monde qui n’obéit plus aux lois newtoniennes. Il s’agit de l’univers subatomique ou quantique. Ici, l’étude de la lumière composée d’ondes et de corpuscules va permettre de dater l’univers. C’est cette datation à rebours, grâce à la sophistication des instruments scientifiques, qui va permettre d’établir l’acte de naissance de l’univers qui est né il y a 14 (ou 15) milliard d’année. Nous sommes à un niveau où les déterminismes n’ont plus aucun impact sur la science. Pour ce fait, il incombe de relever que le créationnisme contient des arguments qui conduisent à sa propre perte, des arguments qui n’influencent en rien le Big Bang et l’évolution. Encore que ce créationnisme est un mythe. Au contraire, nous pensons que c’est même dans le Big Bang que le créationnisme devrait s’abreuver pour justifier non pas ce que le Pape appelle « l’initiative créatrice de Dieu » , mais l’action de l’homme sur la nature, sur l’univers, dans la connaissance de soi et du biotope.

Donc, il n’y a plus de crédibilité à accorder à « l’initiative créatrice de Dieu » car cette initiative n’a jamais eu lieu et par conséquent, elle est une pure invention, une pure fabrication de l’homme dans sa tentative de compréhension de soi et de l’univers. La science n’est plus à ce niveau car le créationnisme, en science, n’a aucune consistance épistémologique et scientifique. Le Big Bang, grâce aux avancées de la physique quantique et surtout grâce à la datation de la lumière, datation à rebours, est la preuve que l’univers est né d’un boom initial c’est-à-dire de l’explosion originelle d’un œuf cosmique. Au cours de l’expansion de l’univers et des mutations gazeuses qui ont suivi cette explosion, les êtres vivants se sont formés (cellules) et ont évolué (matière) en se diversifiant à cause des changements climatiques et des modes de vie spécifique.

Jules Marie TSANGA

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