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LBS-CRIAEAU : On ne peut pas dire que l'ex-soldat " Guillaume Ancel " n'ait rien fait pour briser le silence et pour que la soit disant " grande muette" finisse par avouer, au moins en partie et ou par défaut, empêtrer dans ses mensonges et contradictions, mésanalyses et, in fine, formes d'aveux. IL est aussi et encore clair qu'une forme de " solidarité " entre les ONG, les citoyennes et citoyens, les associations et chercheurs, historiens, écrivains et artistes qui œuvrent depuis 25 ans dans les pas des Carbonare, Vershave, Gouteux, est nécessaire face au monstre de l'état négationniste, dénoncé dès 2014 par un ouvrage collectif dirigé par la chercheuse française Mme Charlotte Lacoste.....Mais, force est de reconnaître aussi que, face au déni et aux tentatives de blocage de l'ouverture des archives, de la Justice, de l'Education et des médias, il existât aussi des formes d'édulcoration, qui tendent, au sein même de la Recherche et des ONG, a devoir envisager des formes de critiques constructives, là ou il existe des divergences de tactiques, de mises en récits et de formes d'interprétation quelque fois quasi antinomiques. Nous prendrons, pour exemple, le magnifique travail de recherche d'Hélène Dumas, considérée comme une " spécialiste ", sur la thèse du " génocide des voisins " qui, factuellement, entre en contradiction avec les travaux très importants de Jacques Morel ( " La france au coeur du génocide des Tutsi " ) et aussi avec les analyses justement de Guillaume Ancel qui réfute lui-même cette thèse "masquant " la gravité de l'implication française sur 4 années, quand donc le génocide n'aurait pratiquement pas pu être réalisé sans l'intervention et le soutien logistique ( ventes d'armes, informaticiens, gendarmes, 4000 hommes en tournante, formation de tueurs, soutien aux bases ethniques politiques...qui ont fait passer l'armée rwandaise de 5000 hommes ..à 50 000 hommes..) de la France....Ainsi de l’actuel de la recherche où encore, des survivantes comme Adélaide Mukantabana et des chercheurs personnes ressources comme Daniel Le Scornet, sont bien conscients de cet état de fait, quand les tentatives de corruptions, d'intimidations, de minimisations, de censure de la part du gov fr sont légions...sic ! tant auprès des survivants que des chercheurs. Et il ne s'agit pas ici de "militantisme" et ou " d'accusateurs" qui, exagérant et ou soit disant " aveuglés et soumis à Kagamé ", n'auraient pas les fausses nuances des thèses du double génocide....IL s'agit effectivement de degrés d'analyses, de mises en récit, de pédagogies et de tactiques de mises en accusations qui, au fond, se doivent d'être critiquées, tant au regard des restes odieux et obscènes, coupables mêmes, de négation française, qu'encore donc aussi, au regard des approfondissements des recherches, en une collégialité scientifique. Mais si cette pieuse observance pourrait sembler aller de soi, il en est tout autrement sur le terrain : il existe des dissensions entre chercheurs, des obédiences religieuses et politiques, comme pour Ancel encore, de rapport à la Justice : car Guillaume nous affirme maintenant que l'armée n'y est pour rien , ayant juste par devoir obéi aux politiques... quand il fut aussi celui qui dénonça les fautes très graves de ses supérieurs hiérarchiques.....Or si on peut comprendre que l'accusation des politiques est très importante, et peut être effectivement primordiale de nos jours pour briser une classe politique entièrement corrompue à l'idéologie révisionniste ( du FN, droite , centre, gauche, à LFI...sauf Raphael Gluskman...) , on ne peut dédouanner d'un seul coup ce qui semble avoir été aussi, les prises d'initiatives de l'armée au Rwanda, dans son autonomie avec les génocidaires, et qui força aussi les politiques à suivre et à légitimer ces soit disant " experts militaires " : car même si le général Varret nous permet de bien comprendre quel fut le degré de négation de ce que tous , et même l'armée, savait dès 1990 de ce régime raciste, exterminateur et affirmant passer à l'acte, au génocide, force est de reconnaître que les interminables suites d'excuses des militaires et politiques français... ne sont qu'en contradictions tant avec les notes de la DGSE qu'avec encore les rapports de la Fédération Internationale des Droits Humains et Survie énoncés publiquement et jusque au journal de 20 heures de TF1 dès ...1993 à tout le moins ...Ainsi donc, sans attaquer Ancel, nous sommes bien obligés de mesurer, dans la place aussi que la presse lui accorde ...( un soldat, " témoin", bleu et militaire ....) contre celle qu'elle n'accorde pas à d'autres tel Jacques Morel, chercheur français, ou Adélaïde Mukantabana ( survivante et écrivain ) et ou Daniel Le Scornet ( citoyen et homme politique fr ) : car si Guillaume parle ici d'Oradour-sur-Glane, le Témoignage entier d'Adélaïde propose une réflexion, une analyse qui jusque aujourd'hui, est bien plus complète et éloquente, évoquant encore l'actuel de la censure des survivants quand d'une lettre à la Présidence de la République, des journaux comme Le Monde et ou Libération censurent Adélaïde , tout en laissant s'exprimer Guillaume Ancel. Encore, juste pour donner un deuxième point à notre analyse critique, Guillaume englobe sous " sa génération ", militariste, une forme de culpabilité globale de n'avoir pas su arrêter un génocide : tout en respectant son syntome et son analyse, sa parole et ses écrits ne peuvent pas nier ce que d'autres envisagent autrement, du procès des politiques au procès des militaires, d'une Ethique de l'Armée au poids de l'heideggerisation sur les décisions française qu ont adhéré à l'ethnisme, et jusque donc les formes de mises en Justice, Educations qui, jusque aux Arts, nous permettent d'étudier l'usage éthique des Témoignages dans les Questions de Représentations de l'Histoire. Avec... pour ne pas conclure, l'interrogation primordiale sur les conséquences, 25 ans après les faits, de 25 années de négations, dans une démocratie bloquée et chutant en cette pathologie négationniste, à la négation de son Histoire, de la Justice, des Droits Humains et Sociaux... et encore jusque la négation de l'ECOCIDE... / Laurent Beaufils-Seyam, pour le Criaeau.org

Pour le dire autrement, la main mise, relative, de l'EHESS avec Audoin-Rouzeau et Hélène Dumas, sur les médias et dans la victimisation au regard de la Commission d'enquête voulue par le gouvernement fr ( où aucun spécialiste n'est admis ...) par Duclert...opacifie le réel de 25 ans de recherches françaises : de Carbonare, à Vershave, à Sitbon, à Gouteux, à la CEC avec Cattier, à Survie, à la Nuit rwandaise, à Périès, à JL Galabert, à Jacques Morel, à Charlotte Lacoste et à tant d'autres, qui furent strictement écartés de tous les médias français, quand au demeurant, leurs oeuvres et recherches, enquêtes et témoignages, semblent à l'évidence , les fondamentaux qui ont permis à Rouzeau entre autres...de s'initier au Dossier Rwanda " France complice de génocide ", évidemment avec toute la recherche Rwandaise, de la CNLG au rapport Mucyo, des Gacaca aux archives constituées et de nos jours digitalisées pour la recherche internationale....

Il ne faut donc pas être dupes, en la forme d'OPA médiatique révisionniste, laissant croire à " de bons articles du Monde ", quand le même journal diffuse par après des dessins racistes, prônant la thèse du double génocide.

Et quand, jusque encore la vénération de Péan par le gouvernement, signe la trahison d'IBUKA, association de survivants rwandais, quand celle-ci ne peut d'un coté " œuvrer avec le gov fr, en l'attente des résultats de la commission d'ici 2 ans..." et souscrire donc, à l'idéologie raciste et révisionniste des védrine-macron qui ont honorés publiquement et au nom de la France, le plus célèbre des négationnistes français, dans la veine exacte des faurisson aujourd'hui morts aussi, et que beaucoup d'entre-nous nomment désormais ces " nouveaux faurrisons du Rwanda " pour désigner les politiques et militaires fr qui nient, ouvertement, le Droit International, la recherche internationale, les témoignages de survivants, la Justice internationale, réduits seuls contre le monde entier, a osé faire croire aux enfants de France à l'école, que la France ne fut pour rien dans le dernier génocide du 20ème siècle.

Cette situation entièrement pathologique chez tous les révisionnistes militaires et politiques français, ne cesse donc d'entraver aussi les formes de collégialité scientifique en France et pour la Recherche Internationale, tant les chercheuses et chercheurs sont quelquefois soumis aux pires intimidations, censures, insultes, menaces mêmes ...

Mais pour celles et ceux qui connaissent le " dossier heidegger" , rien de nouveau dans cet avilissement et régression intellectuelle...

Or donc, une bonne nouvelle nous vient justement de chercheurs internationalement reconnus comme monsieur Emmanuel Faye, philosophe français spécialiste critique d'heidegger et hannah arent, qui découvrant tard le réel du Dossier Rwanda car ayant subi les formes de négationnisme depuis 25 ans, aborde Jacques Morel dans les qualités des recherches de Raoul Hilberg, et invite à créer un centre de Recherche sur le génocide des Tutsi et l'implication française , à Paris. Plus loin donc encore quand le même Faye a décidé d'inviter Jacques Morel en son département de recherche à l'Université de Rouen....

C'est aussi ce que dès septembre , Adélaïde Mukantabana avec l'association Cauri à Bègles Bordeaux initiera la première avec encore Bruce Clarke et Laurent Larcher.

 

Nous y serons présents en tant qu' " artistes-chercheurs" , dans les suites de notre humble proposition de rencontres " Rwanda en Creuse : Témoigner en Art "....et dans les suites de notre groupe de recherches théâtrales.

 

Ce billet aussi pour l'écriture des " Lumières du Rwanda ", qui se " finalise " en touchant des aboutissants ces temps-ci, qui annoncent le possible de présentation de cette réflexion, interdisciplinaire, qui en fait n'invite qu'à justement factualiser cette COLLEGIALITE Scientifique en France, depuis le dossier Rwanda et jusque l'écocide, quand la nouvelle situation oblige à comprendre combien, entre critiques constructives et nouvelles propositions, nous sommes à mêmes d'encore progresser, peut-être réparer et à tout le moins continuer à ne pas subir et acter pour la Justice, l'Education, la Recherche et les Arts.

 

Laurent, Beaufils-Seyam, écrit à Boussac, le samedi 10 août 2019, à midi .... 

LBS-CRIAEAU : Poésie : " En France, en 2019, les gilets jaunes sont des Tutsi : lerm a déjà appelé à se défaire de ces nuisibles. Or donc en France, les jeunes sont des Tutsi qui font grève contre le climat, les écolos sont des Tutsi, les opposants politiques sont des Tutsi, les profs sont des Tutsi, les services publics sont des Tutsi, les infirmières et les urgences sont des Tutsi, les artistes sont des Tutsi, les chercheuses chercheurs sont des Tutsi, les syndicalistes sont des Tutsi, les vieux sont des Tutsi pour leur retraite, les étudiants étrangers sont des Tutsi , les migrants sont des Tutsi, les Roms sont des Tutsi, les Corses sont des Tutsi, les Basques sont des Tutsi, les agriculteurs sont des Tutsi, les Psychanalystes sont des Tutsi, les LGBTQ sont des Tutsi : l'état négationniste depuis 25 ans de sa complicité de génocide, se targue d'une politique coercitive, sélective, de mise au banc des " riens ", dans une politique économique détruisant le rapport fondateur à l'EGALITE : c'est jusque aux tenants idéologiques, de pétain à heidegger, de malthus à l'ethnisme, que ces gouvernants négationnistes, empiètent sur les thèses du grand remplacement, au racisme, à la corruption avec les multinationales et lobbys militaires vendeurs d'armes aux dictatures, pour vendre la France et son Histoire, ses Lois , Droits et Instituions, au grand marché de la destruction de la planète. L'Histoire longue de la mise au ban des Tutsi, si elle est différente historiquement, nous rappelle comment les démocraties sombrent en dictatures dans les errements de l'idéologie négationniste et révisionniste, élevées avec macron-védrine au culte du raciste et négationniste Péan. Là, l'opacification du dossier Rwanda " France complice de génocide " tourne à fond par une classe politique corrompue à l'idéologie révisionniste depuis la françafric et le franc CFA, quand donc seul Raphaël Gluksman semble ne pas se plier aux injonctions et menaces d'un ensemble de politiques arc-boutés dans le déni publicisé et tendu comme une épée de Damoclès au -dessus d'une population qui, assommée et empoisonnée depuis 25 ans, ne voit plus l'évidence de la descente aux enfers qu'elle subit, quand lui est interdit de PENSER LE RWANDA, l'Histoire du génocide perpétré contre les Tutsi, et le rôle et implication coupable de son propre pays. Pourtant, le projet négationniste de la classe politique a transcendé les générations et la croyance au macron sauveur ( 14 ans au moment du génocide au Rwanda ) a explosé en plein vol, quand de la fermeture des archives, nomination d'un complice de génocide chef des armées, non audition des militaires et politiques français par la Justice, sélection des chercheurs pour fausse commission d'enquête, croyance en la fermeture de l'enquête sur Bisesero, et soumission au culte de Péan, engageant l'officialité de la France en ce mois de Juillet 2019, a définitivement ruiné tout espoir de croire une seule seconde , à l'honnêteté intellectuelle de ce parisianisme, désormais prisonnier de l'idéologie négationniste. Et, comme tous les négationnistes, de chuter dans la récidive, light ou non, c'est selon les places de chacun chacune, en ce rapport avec une ancienne démocratie, qui, comme les USA, le Brésil, L'Inde, l'Italie, et la soit disant " démocratie ethnique prônée en Israël " , n'est plus que l'ombre de complices de l'écocide : " un génocide en Afrique, qu'est-ce que c'est ? " osa un jour demander le criminel mitterand : or de nos jours, qu'est-ce que la destruction de la planète , et les crimes contre l'Humanité qui l’accompagne, pour des déjà complices de génocide depuis 25 ans ? La suite de leur mort, symbolique et réelle dans la déshumanisation ayant cru trahir l'ONU 1948, la convention pour la répression et les crimes contre l'Humanité et génocide, le Droit International et ses applications depuis 25 ans, jusque la destruction des Droits Humains et sociaux pour leur impunité, obligés à devoir détruire Justice et Education pour croire ne pas finir en prison. Or leur prison est terminée, esclaves des pathologies négationnistes. Nous sommes tous des Tutsi, indigènes et citoyens et citoyennes de la Terre, rencontrant l'épreuve finale de notre survie, engagée. Debouts ! " Poésie de Laurent Beaufils-Seyam, écrite le 10 août 2019 à 15 heures.

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