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Bon : juste un billet introductif au Théâtre 21, dont j'analyserai plus profondément les tenants et aboutissants dans mon prochain ouvrage ainsi que, évidemment, dans notre groupe de recherches Théâtrales, avec le Théâtre d'Or et l'Ecart, dans les suites de nos performances Criaeau , au Festival Ubumuntu et en Creuse ......

 

Puisque de Rau à Ostermeier, on demeurerait dans le mythe défunt de Chéreau, du metteur en scène et de l'alibi culturel d'une bourgeoise désormais tradeuse... mais aussi bobo inquiète de l'écologie ....non ? 

Se rappeler de ce que Jean-Marie Piemme, dramaturge wallon ! écrivait de la Beauté de l'Ethique du Groupov, et nous enseignait de nos désirs de " devenir metteur en scène ", après Rwanda 94 et depuis " Vers une Ethique appliquée ", rencontre donc une césure avec " Sur la limite - Vers la fin " de J Delcuvellerie : le Théâtre 21 se transforme , en ce paradoxe des restes de " metteurs en scènes grosses machines institutionnelles et médiatiques ", et les " restes " de l'esthétique des restes.... formulée par le Groupov dès Pâques 80, en ce que nous sommes " les enfants du Groupov " : du Théâtre pauvre " de Grotowsky déjà actualisé  par les praxis des "Ateliers Ici et Maintenant ", au Groupov jusque Rwanda 94, et en ce que nous reconnaissons de la coupure épistémologique de " Rwanda 94 " pour notre génération : là, les attaques successives, comme les inquisiteurs et les nazis, contre les Théâtres ( voire Philippe Sireuil et le Théâtre en Europe ) n'ont eu de cesse de favoriser le monstre TV, la cinégation ( Charlotte Lacoste ) jusque encore détruire les statuts d'artistes, d’intermittents du spectacle, les subventions et lieux culturels dans une proportion que les médias n'ont jamais montré, avec l'arbre "mythique "de Milo Rau et Ostermeier cachant mal la forêt du Théâtre qui brulaît en partie ....surtout s'il évoqua l'implication française complice de génocide au Rwanda....

Or le Groupov n'est plus : assassiné voici 3 ans après 35 ans de carrière internationale et une actualisation très important des théories et praxis de la formation de l'acteur, dans le continum des Stanislavky-Meyerhold, Brecht-Grotowsky, Actor-studio & Performance....

Mais le Groupov renaît aussi à travers Nous, et jusque au Rwanda, puisque le Varia va redonner " La Cantate de Bisesero" à Bruxelles en novembre , avec Christine Schaller......qui participa à notre Esther 21.

La boucle d'une double transmission s'est effectuée, tant dans notre marginalisation, écartement et censure, qu'aussi et surtout dans les transmissions de Praxis et par les Corps : de comédiennes, de survivants.

La différenciation entre Groupov et Criaeau est formulée et apparente, compréhensible entre " Vers une Ethique appliquée " et " Sur la limite vers la fin ", dans le paradoxe encore de l'affranchissement du Père et la Responsabilité d'assumer la Transmission et la continuité : certes, non reconnu officiellement, mais ...

Nous portons le Groupov en son exigence Ethique, Philosophique et dramaturgique, Corporéique encore , des Trainings Groto aux Ateliers Hic & Nunc, en ce que forcément, nous nous en distancions aussi : c'est pourquoi, espiègle, j'ai repris " La dette et l'intérêt " du Groupov pour le Criaeau, tant avec humour qu'en me promettant aussi de sérieusement en définir le Réel, Imaginaire, et Symbolique : dans l'Amour du Théâtre et du Groupov, mais aussi dans la survivance d'un Théâtre de Recherche, qui, bien que moqué et haï souvent, n'en demeure pas moins le Réel de nos Témoignages, nous aussi Témoins après le Groupov des suites du Groupov, des suites du Théâtre, des suites des Praxis....devant l'écocide qui est un Grand Génocide.

La force de l'habitude... de la reconnaissance critique, rencontre mal le sauvetage des Terres en Creuse, tant à travers les maisons des Justes qu'en les recherches musicales, poétiques, expérimentales du Théâtre d'Or et des plasticiens artistes de passage ICI.

Que le projet Criaeau et ses différents développements, n'en soit, en apparence, qu'en une forme d'émanation publique est un fait : la théorisation, toute relative, en éthique appliquée praxisée, est en cours : à tout le moins dans une cartographie des praxis théâtrales qui ne va pas sans critiques et aussi points de séparations, coupures épistémologiques refondatrices.

On nous reprochera donc autant notre pauvreté et provincialisme, que nos prétentions à la Théorie, pour finir en Ethique du goût....très certainement à confondre une captation .... et le Réel des Corps, Lieux, Rencontres et Débats ....

Mais bon : avec cette empathie qui nous caractérise, juste quelques mots sur nos collègues et corporation, le Théâtre, où nous reparlerons d'Olivier Neveux, comme de nos prochaines performances et publications...

Mais aussi de Stéphane Roger, n'est-ce pas ..? et surtout de Ubumuntu Festival à Kigali ...aussi.

De Valens Sy Kabarari encore..et d'autres encore .....

Cette seconde année du groupe de recherches initié en Mai 2018 au THéâtre d'Or - L'ECART, devenant à même de tant clarifier nos Praxis et objets de Recherches, que leur ouverture en des prestations publiques qui deviendront elles-mêmes peut être à même de se découvrir alors, en la réalité de nos actes d’éthique appliquée praxisée...comme du niveau de Performing - Performatif que nous revendiquons, à tout le moins en Individuatoire LBS, jusque en " BCAG Hamlet 2040 ".

 

Très bonnes études.

 

Laurent Beaufils-Seyam pour le Criaeau.org

LBS-CRIAEAU : Un témoignage de comédien, soit disant dit " flamand " ( je ne savais pas que les comédiens étaient déterminés par le régionalisme à Libération...) dans le dernier spectacle de Milo Rau. Milo Rau fut le créateur de " Radio Milles Collines " avec Estelle Marion entre autres, dans ce que vis à vis du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda, cette mise en scène évoqua de la réalité des médias du génocide qui ne cessaient d’appeler à la haine, aux meurtres et à l'extermination. Ceci beaucoup d'années après le Groupov, où Madame Be Be Be avait posé d'une toute autre manière autrement bien intéressante, le rapport à l'exploitation des images par les médias occidentaux dans leur croyance à avoir soit disant rendu compte du même génocide. / Bref, si on peut accepter avec intérêt, le réel d'un Théâtre " documentaire " qui voudrait interroger le témoignage, le témoin, à travers une relecture de pièce classique, on s’interrogera profondément par rapport à nos propres performances au Criaeau, qui, avec le Groupov, produit une autre réflexion et praxis. Car si l''interview d'un comédien ne traduit pas forcément le projet de mise en scène et rend compte seulement en partie du projet Théâtral, il transmet aussi une forme de simplicité de l'Expérience qui, apparemment, a satisfait les acteurs comme le public et la presse. Très loin de minimiser les tentatives de Milo Rau dans sa carrière institutionnelle....nous aimerons à entrer en comparatisme des praxis et dossier dramaturgique quant à Esther 21, à Ubumuntu Festival et lors de notre week-end " Rwanda en Creuse : Témoigner en Art " ": puisque là où nous sommes heureux que Libération parle de Théâtre et de Témoignages, de rapport au Citoyen Témoin, on interrogera Libération sur son rapport au Groupov et à nous-mêmes : les trompettes de la renommée sont bien mal embouchées quant encore, l'efficience critique pêche des rapports existants entre la Recherche et les Praxis. Pour le dire autrement, la forme simple, pour finir au baiser entre hommes, si elle a raison de démystifier l'homophobie contre les religions criminelles, relève-t-elle néanmoins du niveau de réflexions philosophiques, dramaturgique, des littératures dramatiques actuelles telles " Esther 21 : une Histoire d'Amour " et ou " BCAG Hamlet 2040 " ? Loin d'une jalousie et ou d'un besoin de reconnaissance, nous nous interrogeons sur le réel du rapport aux survivants, témoignages, place de témoin du public et ou du comédien, puisque du Groupov à Charlotte Lacoste et Aurélia Kalinsky, de Kathy Carbone à Nhandan Chirco et Branco Popovic, d'Adélaïde Mukantabana à Daniel Le Scornet, et depuis Ubumuntu Festival au centre de la mémoire du génocide à Kigali jusque en Creuse, " Terre des Justes des nations " , ceci est exactement notre topique de recherches théâtrales et de praxis./ Laurent Beaufils-Seyam pour le Criaeau.Org

Et pour ne pas vous embêter avec les musiques de Nadia Lena, d'Anne Germanique Corroler, de Geneviève Focroulle, du Bruit de la Musique, de Doneda et de Natacha ......une pointed'Humour ? 

 

Avec grand plaisir :