Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Auto-Portait Seyam 2004 / Pas en Vente / Original Visible en Atelier Seyam .

Auto-Portait Seyam 2004 / Pas en Vente / Original Visible en Atelier Seyam .

Poésies : " la Mémoire appareille aux lueurs des études, quand aussi et plus rien quelquefois, ne vient plus.... que faire semblant de donner : il est vrai que certains voyages font peur à certains, quand certaines certitudes restent prisonnières de voyages incertains.

Le Désir ne se conçoit pas : demeurerait-il dans les affres d'un passé révolu, hautain et clinquant ? Il se peut .....encore que bien des pierres et brins d'herbes s'amusent nonchalemment d'autres compositions.... bien davantages créatrices en faits.

Corps bloqués en mécanique se croyant huillés-images-Sons cherchent à éviter les tendresses des écritures corporéiques quand s'esquivent aux paroles, entendements forts raisonnables.

Les aventures de la Raison sont quelquefois très jeunes : c'est leur force aussi.

Quelques musiques passées, perdues piégées dans l'horreur du style, laissaient entrevoir des virvoltements autrement inconnus : traversée à rebours de l'ultime certitude et enfin, pour quelques lèvres en quelques bras, Soleil d'un jour nouveau enlumine l'Espoir.

Muette depuis 14 ans, un Femme s'enquerra auprès de son Amant d'écrire quelques mots : les premiers furent d'Amour quand sa peur la laissa se recroqueviller, perdue en nostalgie d'un corps trop interdit : dentelles de cuir et fouet articulé devinrent ses joutes, jouets secrets des plaisirs interdits, découverts en Etoiles et Poésies premières, toujours renouvellées quand s'en vont les criminels.

Eperdue de peurs infernales, l'immensité immobile la laissait encore presque muette quand un brin d'herbe et quelques oiseaux rares, il est vrai, l'enchantaient : ils la trouvaient fragile, enfin femme.... s'osant à quelques ...poésies aussi.

La Femme devînt peu à peu Femme : Libre en Soi, le Réel d'une LIberté née de l'Imaginaire lui fit rencontrer des Symboles crus perdus : depuis longtemps, elle s'avança encore dans les Forêts du Ciel, marcha bondissante sur les Planètes, croisa quelques Elephants d'Amour qui trompettaient d'Ecrits et son Sourire amusé versa une vraie Larme chaude quant un Enfant, assis sur une Planète lointaine , vînt poser sa Joue dans sa Main.

Presque inconscient de sa Féminité passant du Muet au Parlant, il lui décrit ses Danses comme personne ne l'avait jamais écrit auparavant.

Décontenancée de peurs devant ces Mots " étranges ", elle recula d'abord pour voir l'Enfant lui donner quelques Mots : sa Maternité se tûe, retrouvant une Caresse sur la Tête de l'Enfant. Elle voulut courir les cacher mais avait déjà trouver de quoi rester invisbles.

Invisibles, ils restèrent, des Moments de Futur traversaient leurs Voyages, et quant un Voyageur posait des Questions, l'Enfant Grand et Adulte regardait le Soleil : là, les Lumières renaissaient, chaudes et timides, effarouchées de vieilles peurs , presque maudites par nombre de haines perdues : mais elles renaissaient chaque Nuits chaque Jours, que les Femmes et les Hommes le désirèrent ou pas.

 

Poésies inachevées....

Laurent BEAUFILS-Seyam.